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 (Photo: Post Luxembourg)

L’automatisation en marche

C’est un fait, en 2017, les équipes techniques disposent des outils nécessaires pour automatiser les déploiements de logiciels et même d’infrastructure. Les images Cloud par exemple, dans le Cloud public ou privé, permettent de gagner un temps précieux en évitant de redéployer des composants encore et encore. Les outils d’orchestration, comme Puppet, permettent d’adapter rapidement une machine, physique ou virtuelle - aux besoins de votre entreprise. Et il est bien entendu possible de combiner ces deux approches en intégrant des outils d’orchestration directement dans des images de machines.

La tendance est au mouvement Dev-Ops, qu’Amazon définit ainsi:

« Le DevOps est une combinaison de philosophies culturelles, de pratiques et d’outils qui améliore la capacité d’une entreprise à livrer des applications et des services à un rythme élevé, pour des produits qui évoluent et s’améliorent plus rapidement que ceux des entreprises utilisant des processus traditionnels de développement de logiciel et de gestion d’infrastructure. Cette vitesse permet aux entreprises de mieux servir leurs clients et de gagner en compétitivité. »

Il n’y a plus de séparation claire entre le monde du développement (dev) et le monde de l’infrastructure (ops). Ces deux univers sont réunis pour créer des synergies et accélérer les cycles de développement.

Prenons le cas de Kubernetes (Google) ou de Mesos (Apache, originellement Twitter). Ces plateformes offrent une solution qui permet d’unifier votre infrastructure via une couche d’abstraction logicielle. Elles permettent entre autres d’alléger les contraintes en termes de prérequis logiciels pour rendre le processus de développement le plus agile possible.

L’interface comme frein à la productivité

Si des solutions techniques permettent d’automatiser de plus en plus de tâches, elles ont l’inconvénient d’être nombreuses. Et avec la multiplication des outils, vient la multiplication des interfaces. Qu’il s’agisse de lignes de commande ou d’interfaces web, chaque outil propose une porte d’entrée différente. Certains logiciels vont plus loin et ne proposent pas d’interface humaine. Ainsi Mesos dispose de plusieurs API (interfaces de programmations) mais il est impossible de déployer une application sans écrire un script ou utiliser un outil complémentaire. Voilà le problème fondamental. L’humain doit apprendre à communiquer avec la machine, quand l’inverse devrait se produire.

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