Charles Margue explique ne plus avoir présenté de sondage Politmonitor depuis mi-2016. (Photo: paperJam / Archives)

Charles Margue explique ne plus avoir présenté de sondage Politmonitor depuis mi-2016. (Photo: paperJam / Archives)

Pour TNS Ilres, un «institut (privé, ndlr) de sondages et d’études d’opinion» qui tente de refléter une indépendance et une méthodologie rigoureuses, l’entrée en politique de son directeur d’études, Charles Margue, paraît malencontreuse. Interrogé par Paperjam ce mercredi, le directeur général de TNS Ilres, Luc Biever, répondait simplement: «À vous de juger».

Charles Margue, directeur d’études chez TNS Ilres depuis 1999 et en charge notamment des études d’opinions politiques, déclarait que ne pas nuire à l’image de l’institut lui «tient à cœur». Il s’agirait d’une question de «respect envers son employeur». Il assure que, par le passé et à l’avenir, il continuerait à «séparer» de manière «professionnelle» ses activités politiques de ses activités au sein de TNS Ilres.

Il soulignait qu’il n’a plus présenté et commenté de «Politmonitor» (perception de la compétence et de la sympathie des personnalités politiques que possèdent les sondés) sur RTL depuis mi-2016. 

Dans une première version de cet article, Charles Margue évoquait aussi le sondage «Sonndesfro» qu'il ne dirigerait plus depuis début 2017. Luc Biever nous signalait par après que Charles Margue n'a jamais été en charge de ce sondage.

Décision prise «après Pâques»

Selon nos informations, l’annonce de la candidature de Charles Margue pour Déi Gréng lors du scrutin du 14 octobre avait pris l’institut de sondages et d’études d’opinion par surprise.

L’intéressé expliquait ce mercredi à Paperjam que l’annonce de son nom comme candidat aurait été précipitée par un «changement de calendrier» chez Déi Gréng et qu’il n’est même pas encore membre du parti. Il ajoute que les écolos l’ont demandé, et non l’inverse.

«Nous allons décider au cours des deux prochaines semaines comment continuera notre collaboration avec Monsieur Margue», nous glissait Luc Biever. Ce dernier ne veut pas en dire plus pour l’instant mais garantit que l’institut communiquera «après les vacances de Pâques».