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"Développer une image entrepreneuriale, dynamique, d'ingénieurs volontaires et, en même temps, redéfinir la mission de la société": tel est, résumé par Gérard Hoffmann, président et administrateur délégué de Telindus Luxembourg, et Jean-Raymond Lichtfus, son responsable marketing, le postulat de base qui a servi à une réflexion menée depuis plus d'un an déjà. Le fruit a été officiellement présenté en interne le 19 septembre dernier. Tout avait donc démarré bien avant le lancement, en septembre 2005, de la mouvementée OPA de Belgacom, achevée début 2006.

La nouvelle identité visuelle se traduit notamment par un logo à géométrie variable, qui sera utilisé de manière aléatoire selon les supports de communication. Traduction: chaque client étant différent, Telindus est en mesure de proposer une solution sur mesure adaptée à chacun. Mais au-delà du visuel, c'est aussi la philosophie qui change. "Nous sommes, à la base, un fournisseur de technologie qui est, ensuite, devenu intégrateur. Et nous tendons à devenir un vrai partenaire de "sourcing", précise M. Lichtfus. Ce changement de logo marque notre volonté de faire savoir que nous avons dépassé le stade initial qui était le nôtre".

Dans ce changement d'image au niveau groupe (Telindus emploie plus de 2.600 personnes dans 13 pays, dont 330 au Grand-Duché), le Luxembourg a eu son mot à dire. "Le groupe est plutôt actif en tant qu'intégrateur de réseaux en Belgique, détaille M. Hoffmann. Ici, nous avons eu l'occasion de développer, ces dernières années, un modèle plus complet incluant la notion des systèmes et applications informatiques. Plus que jamais, nous nous positionnons dans le domaine de la convergence".

Le fort ancrage luxembourgeois de Telindus, présent depuis 1978, est également précieux pour Belgacom, qui compte parmi ses clients les institutions européennes ou les grands groupes tels que Dexia ou Fortis. "Nous sommes issus d'un monde d'ingénieurs, basé projet. Le business de Belgacom est plus récurrent. La vérité stratégique est probablement entre les deux", estime M. Hoffmann.