En 1985, les fondateurs de Cetrel avaient eu une vision simple, à savoir celle de réaliser des synergies en développant et en exploitant des systèmes informatiques bancaires communs simplifiant et accélérant les paiements entre les consommateurs et les commerçants. 20 ans plus tard, Cetrel est synonyme de ces systèmes de paiement, qu'ils portent le nom de bancomat, Visa, Mastercard ou encore de minicash.
La croissance des opérations de Cetrel est une preuve de la perception claire de cette valeur ajoutée, mais aussi de la sécurité qui y est associée, en matière de moyens de paiement électroniques. En 2004, près de 60 millions de transactions électroniques retail (abstraction faite, donc, des transactions corporate et interbancaires) ont été opérées par le biais de Cetrel, pour un encours avoisinant les 5 milliards d'euros. En matière de sécurité, le Luxembourg est, par ailleurs, le premier et le seul pays à avoir implémenté à 100% la nouvelle norme sécuritaire EMV au niveau des cartes de paiement. Plus de 8.000 commerçants et l'ensemble de la population luxembourgeoise utilisent aujourd'hui les services de Cetrel, mais peu se doutent de son fonctionnement hautement sophistiqué et sécurisé.
L'actionnariat actuel de Cetrel, société coopérative, se compose des onze institutions financières les plus actives dans le domaine des paiements retail (BCEE, Fortis, Dexia-BIL, KBL, ING, Banque de Luxembourg, Banque Raiffeisen, Banque BCP, BNP-Paribas, Société Générale Bank & Trust, ainsi que l'Entreprise des P&T), la société servant une communauté très large comprenant, en dehors des banques, les commerçants et le grand public. "Les coopérateurs ont investi au fil du temps des montants substantiels et encouru des risques de créateur d'entreprise, afin de développer et d'exploiter le système de paiement électronique le plus efficient pour le Luxembourg - capable de traiter vos transactions 24/24 heures tous les jours de l'année, et ceci de manière fiable et sûre", précise Gilbert Ernst, le président du conseil d'administration de Cetrel.
La confiance, développée au fil des ans entre Cetrel et les usagers, se retrouve au travers de quelques contrats importants obtenus par la société, y compris hors des frontières du pays. Ainsi, Cetelem, entreprise du groupe BNP Paribas, lui a récemment confié la gestion de ses cartes de paiements Visa et Mastercard émises en Belgique, soit un " portefeuille " de pas moins de 400.000 cartes, soit l'équivalent de l'ensemble des cartes de crédit émises au Luxembourg.
Cetrel s"est également engagée dans de nouvelles activités, telles que la transmission sécurisée d'information des banques vers la Banque Centrale et la CSSF, ou encore les données relatives à l'imposition à la source de certains produits financiers. Le nouveau statut de Professionnel du Secteur Financier (PSF), acquis en 2004, contribue à la croissance et à la création de nouvelles activités rentables pour Cetrel. Des activités spécialisées dans le service aux acteurs de la place financière répondant à leurs besoins et capable de leur fournir de vrais avantages compétitifs.
"Ainsi, pour augmenter l'efficience de leurs opérations, les banques peuvent dorénavant confier des processus ou des activités entières à Cetrel et se concentrer ainsi de manière plus efficace sur leurs métiers de base. De cette spécialisation et répartition du travail, les banques, les PSF ainsi que la place financière dans son ensemble pourront retirer une plus value certaine", estime, pour sa part, Jean-Marc Fandel, le président du Comité de Direction de Cetrel.