Monsieur Kieffer, comment a été vécu ce déménagement depuis Luxembourg-ville, siège historique de CDCL, vers Leudelange ?

« Extrêmement bien. Si l’inauguration officielle, en présence du ministre (du Développement durable et des Infrastructures, ndlr.) Wiseler et de nombreuses personnalités, est organisée ce jeudi soir, le déménagement des équipes a déjà eu lieu début mars. Bien sûr, il a fallu que tout le monde trouve ses marques dans ce nouvel environnement, mais il serait fou de regretter notre ancienne installation. Avant, nous occupions de petits appartements, répartis sur six étages, dans un bâtiment non loin de la gare. Personne n’y croisait personne et les échanges étaient réduits. Nous disposons désormais d’un siège moderne, spacieux et lumineux. Tout y a été fait pour favoriser les échanges entre les membres du personnel. On y a prévu plusieurs coffee corners, une grande cuisine, une fitness room, des vestiaires, des douches…

Cet outil s’inscrit clairement dans une optique de responsabilité sociétale et environnementale. Il était le chaînon manquant de la nouvelle dynamique mise en place au sein de notre société avec l’arrivée d’une nouvelle direction, le changement de nom, de logo. Il offre un terrain propice à la performance.

En quoi ce bâtiment, Elise, est-il remarquable ?

« Ce bâtiment à basse consommation d’énergie a été pensé, dès le départ, sous un angle ‘green’. Nous avons opté pour le label Valideo, de certification en matière de construction durable, qui nous a été accordé après de minutieux contrôles tout au long du processus de construction.
Elise est notamment équipé de belles et grandes façades vitrées qui, en favorisant l’éclairage et le réchauffement par la lumière naturelle, permettent de faire une économie d’énergie substantielle et de réduire les émissions de CO2. Dans le même esprit, CDCL a conçu et réalisé une cour intérieure au milieu du bâtiment, l’ « atrium », pour constituer un puits de lumière et permettre aux bureaux situés au centre de profiter d’un éclairage naturel. Il a évidemment été construit sous la supervision de nos équipes, en 15 mois à peine.

Après les quelques faillites très médiatisées de ces derniers temps, le marché de la construction a-t-il retrouvé un semblant de sérénité ?

« Je ne pense pas que les principaux acteurs du marché aient jamais perdu leur sérénité. Mais il faut constater que ces faillites malheureuses n’ont, à ce jour, rien changé à la donne. Certes, quelques maîtres d’ouvrage réfléchissent davantage avant de confier leurs marchés, mais le climat général reste difficile. La bataille reste féroce et les marges quasi inexistantes. La destruction de près de 1.000 emplois, en partie réaffectés ailleurs, n’a rien changé au fait que le marché est en surcapacité et que l’environnement est à la fois dur et rude. »