Lumière sera faite sur l’identité du futur CFO de Cargolux en janvier. (Photo : David Laudent/Wide/archives)

Lumière sera faite sur l’identité du futur CFO de Cargolux en janvier. (Photo : David Laudent/Wide/archives)

Le remplaçant de David Arendt à la direction financière du champion national du transport aérien ne sera officiellement nommé que lors du conseil d’administration du 24 janvier. Richard Forson, ancien CFO de Qatar Airways, est bien en piste.

Cargolux n’a pas démenti l’information selon laquelle Richard Forson prendra la place de chief financial officer, occupée depuis 13 ans par David Arendt. La société s’est bornée à indiquer que la « question du CFO figurera à l’ordre du jour du prochain conseil d’administration de Cargolux qui se tiendra le 24 janvier ».

À cette date en effet, les administrateurs statueront sur le nom du candidat présenté par le comité de nomination du conseil d’administration. Ce comité a formulé une recommandation, sur base d’une short-list présentée par un chasseur de tête. Selon nos informations, en haut de la liste, figure bien Richard Forson.

Décision symbolique

Son profil répond aux compétences requises par le poste et pourrait satisfaire au nouvel actionnariat de la société. Il a, au début des années 2000, successivement occupé les fonctions de CFO chez South African Airways (SAA) et Qatar Airways. Selon les médias sud-africains, il aurait quitté l’Afrique méridionale pour la péninsule arabique après avoir dû assumer la responsabilité d’une couverture de taux de change qui s’est avérée désastreuse pour SAA.

Akbar Al Baker, aux commandes de Qatar Airways depuis 1997 et aujourd’hui également membre du conseil d’administration de Cargolux, connaît donc déjà Forson, qui a quitté le Golfe Persique pour la Californie où il occupe actuellement les fonctions de COO chez Wamar international, un groupe américain actif dans l’énergie et l’aérospatiale.

Les nouveaux actionnaires de Cargolux (à hauteur, pour l’heure, de 35 %), apprécieront certainement qu’une personne de confiance surveille la gestion du capital investi dans une société dont les comptes sont dans le rouge et au sein de laquelle ils n’ont, finalement, que peu de prise… celle-ci se limitant au conseil d’administration.

L’issue du conseil d’administration du 24 janvier sera donc décisive puisqu’elle indiquera dans quelle mesure l’arrivée de l’actionnaire qatari peut infléchir la gouvernance de l’entreprise luxembourgeoise.