Cargolux se cherchait un partenaire industriel depuis fin 2009. (Photo: Cargolux)

Cargolux se cherchait un partenaire industriel depuis fin 2009. (Photo: Cargolux)

La compagnie du Golfe Qatar Airways prend 35% des parts de la compagnie luxembourgeoise Cargolux. Les deux entreprises avaient annoncé au début du mois dernier être entrées dans une phase de négociation «exclusive». Le partenariat s’accompagne d’une coopération commerciale.

Cargolux se cherchait un partenaire industriel depuis fin 2009 lorsque le gouvernement et des investisseurs publics avaient repris la participation de 33,7% détenue par SAirLines (Swissair).

La transaction a été signée ce jeudi matin par Luc Frieden, ministre luxembourgeois des Finances et Frank Reimen, CEO de Cargolux, à l’occasion de la visite du Premier ministre Sheikh Hamad Bin Jassim Bin Jabor Al Thani et du président de Qatar Airways Akbar Al Baker.

Partenaire stratégique

«Lors de la mise en œuvre du plan de restructuration en novembre 2009, j’avais noté que Cargolux bénéficierait fortement d’un partenariat stratégique et que les actionnaires avaient commencé des discussions avec plusieurs parties. Je suis ravi que nous ayons trouvé en Qatar Airways un excellent partenaire stratégique, une compagnie leader au Moyen-Orient, dont la croissance est une des plus rapides du monde», commente Marc Hoffmann, président du conseil de Cargolux dans le communiqué.

«L’Etat du Qatar soutient fortement les opportunités viables de développement de nos affaires. Notre investissement dans Cargolux, compagnie cargo leader en Europe, stimule notre ambition de devenir un acteur majeur du fret aérien d’ici à 2015», ajoute le Premier ministre qatarien.

Sans surprise, le fonds BIP Investment Partners cède sa participation de 11,5% dans Cargolux à Qatar Airways. Il était actionnaire depuis 2000.

L’Etat luxembourgeois en fait autant avec ses 8,02%. Il est prévu que la compagnie nationale Luxair, premier actionnaire de Cargolux, réduise sa participation de 52% à 42%.

BCEE (13,1%) et SNCI (12,8%) doivent également céder une partie de leurs actions.