La compagnie de fret s’envolera peut-être vers des cieux profitables une fois des économies obtenues sur les frais de personnel. (Photo: Andrés Lejona / archives)

La compagnie de fret s’envolera peut-être vers des cieux profitables une fois des économies obtenues sur les frais de personnel. (Photo: Andrés Lejona / archives)

Ce jeudi 25 avril, soit le lendemain de la publication des résultats et du déficit de 35,1 millions de dollars accusé par Cargolux en 2012, la direction de la compagnie luxembourgeoise de fret aérien a fait un pas en direction des syndicats dans la négociation de la convention collective dénoncée en septembre dernier.

En effet, alors qu’il était question à l’automne dernier de partir du droit du travail, c’est bien l’ancienne convention collective qui a été proposée par Richard Forson comme base pour les discussions. En revanche, pour parvenir à l’objectif d’économiser 7,8% sur les coûts liés à cette convention collective, soit 12,4 millions de dollars, il faudra que le personnel accepte quelques concessions.

«Compromis significatif»

«Il s’agit d’un compromis significatif sur nos demandes initiales», indique le CEO par intérim à paperJam.lu. «Mais il nous faut gagner en certitudes pour permettre à la compagnie d’aller de l’avant», poursuit-il.

Ainsi, la direction demande de geler l’augmentation linéaire des salaires, de réduire les primes de nuit ou de jour férié ou encore de diviser par deux le 13e mois pour les salaires supérieurs à 3.500 euros.

Aloyse Kapweiler, responsable du secteur de l’aviation au LCGB, indiquait lui sur Wort.lu ne pas croire qu’économiser sur le personnel «soit la bonne approche». Les points de vue de chaque partie seront donc confrontés le 3 mai, date à laquelle la prochaine réunion est prévue. En cas d’échec, une procédure de conciliation sera engagée.