Le modèle d’affaires choisi sous l’ère Helminger se base sur une flotte composée de Boeings 747. (Photo :  Frédéric Humblet / archives)

Le modèle d’affaires choisi sous l’ère Helminger se base sur une flotte composée de Boeings 747. (Photo : Frédéric Humblet / archives)

Le conseil d’administration de Cargolux s’est réuni ce jeudi sous la présidence de Paul Helminger pour voter la stratégie de la compagnie nationale de fret aérien pour les cinq prochaines années.

L’ancien député bourgmestre de Luxembourg et actuel président de Luxair a ainsi confirmé qu’entre 2013 et 2017 le modèle d’affaires de la société ne diffèrera pas de celui choisi alors que Frank Reimen était CEO, à savoir du tout cargo transportant des biens de haute valeur avec une flotte de Boeings 747 aménagés pour le fret.

Optimiser les vols

Partant du constat que les pertes affichées par Cargolux ces dernières années (à l’exception de 2010) ne seraient liées qu’à la nature cyclique de l’industrie, la direction a décidé de flexibiliser la structure opérationnelle pour s’ajuster aux fluctuations de la demande.

Par conséquent, les quelque 1.500 salariés seront mis à contribution afin d’optimiser les vols. Dans le cadre de la négociation de la convention collective, leur temps de travail devrait être rendu plus flexible.

L’augmentation du capital de Cargolux a également été confirmée. Elle s’élèvera à 275 millions de dollars. 100 millions devraient être pourvus en 2013, 175 en 2014. Cette entrée d’argent frais ne serait cependant pas conditionnée par l’arrivée d’un nouvel actionnaire pour reprendre à l’État les 35% laissés par Qatar Airways depuis le 1er janvier. Un prêt convertible permettrait d’injecter la première tranche dès le premier trimestre.