96% des entreprises proposent smartphones ou tablettes à une partie de leurs employés.  (Photo: Licence CC)

96% des entreprises proposent smartphones ou tablettes à une partie de leurs employés.  (Photo: Licence CC)

E-mails, documents, contacts, agendas sont de plus en plus consultés sur les outils mobiles mis à disposition par les entreprises et renferment l’atout le plus précieux de bon nombre d’entreprises: les données clients. Pour tenter de comprendre la manière dont les outils mobiles bouleversent les usages informatiques, l’édition 2015 de l’étude «Luxembourg Mobile Technology on corporare usage and security» a sondé entre juin et septembre 2015 un panel de CIO, information ou security officers issus de 22 entreprises, actives pour 82% dans les services financiers. 96% d’entre eux offrent les smartphones et/ou tablettes comme avantage en nature à une partie de leurs ressources. En moyenne, 33% des employés ont cette possibilité et peuvent accéder aux systèmes internes par ce canal. Après le comité exécutif, l’IT, l’équipe commerciale et les HR forment le peloton de tête des utilisateurs.  

Sécuriser l’usage

Si 82% des répondants déclarent disposer d’une stratégie mobile, ils ne sont que 46% à l’avoir documentée et partagée hors du département IT. Sur ce point, l’étude de Deloitte démontre un effet «taille». Quand 100% des organisations sondées de plus de 500 employés ont une stratégie claire, 50% des plus petits acteurs sont davantage dans l’improvisation. Parmi les sujets concernés par cette stratégie mobile, 86% des participants à l’étude déclarent faire d’abord référence à la responsabilisation des utilisateurs: production de codes de conduite, obligation de séparer contenu privé ou professionnel, etc. Pour 55% c’est la fin de contrat qui prend le dessus. En terme de latitude quant au choix des outils, la frilosité reste, par contre, de mise. Ils sont 27% d’interviewés à accepter la politique du «bring your own device» et laisser l’utilisateur libre de choisir son propose matériel. Ce chiffre passe à 50% quand on isole les entreprises de 500+.