À peine de retour de Turquie, Jean Asselborn est happé par le «Brexit». (Photo: Patricia Pitsch / Maison Moderne)

À peine de retour de Turquie, Jean Asselborn est happé par le «Brexit». (Photo: Patricia Pitsch / Maison Moderne)

Le Parlement britannique a rejeté sèchement l’accord passé entre le gouvernement et l’Union européenne au sujet du Brexit. Un cuisant échec pour Theresa May, la Première ministre. Dès mardi soir, la plupart des dirigeants européens ont évoqué leur regret de cette issue. Mais aussi leurs craintes.

Plusieurs réunions, côté britannique et côté européen, vont évidemment avoir lieu dans les prochaines heures. Dès 9h, le ministre des Affaires étrangères Jean Asselborn sera en commission de la Chambre afin de faire un état des lieux de la situation. «Cela devrait durer au moins jusqu’en fin de matinée», explique un de ses collaborateurs rentré hier soir, comme le ministre, d’une visite officielle de deux jours en Turquie.

Bien entendu, des mesures avaient été prises afin d’anticiper les différents scénarios possibles par rapport au départ du Royaume-Uni de l’Union européenne. Une cellule interministérielle «Brexit» a d’ailleurs été mise en place voici plusieurs mois déjà et placée sous la direction du ministère des Affaires étrangères. Son rôle sera évidemment crucial dans les jours et semaines à venir.

Outre l’impact d’un «Brexit dur» sur l’économie et la finance, des inquiétudes par rapport aux personnes se manifestent déjà aussi. L’avenir est toujours incertain pour les 4.000 Britanniques qui vivent au Luxembourg. Tandis que de nombreux Luxembourgeois sont aussi présents sur le sol anglais.