Jean Asselborn: «Le gouvernement ne s'est pas doté de stratégie politique spécifique visant à attirer au Grand-Duché des travailleurs qualifiés du Royaume-Uni.» (Photo: Christophe Olinger / archives)

Jean Asselborn: «Le gouvernement ne s'est pas doté de stratégie politique spécifique visant à attirer au Grand-Duché des travailleurs qualifiés du Royaume-Uni.» (Photo: Christophe Olinger / archives)

Le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, est formel: «Le gouvernement n’a pas l’intention de définir une politique spécifique visant à attirer de manière ciblée des employés et travailleurs qualifiés du Royaume-Uni pour s’installer au Luxembourg.»

Pas question non plus d’accorder aux résidents britanniques sur le sol luxembourgeois de quelconques passe-droits pour acquérir plus rapidement la nationalité luxembourgeoise.

Il répondait, en cela, à une question parlementaire adressée par Laurent Mosar, qui faisait écho à une étude menée par Stepstone, une société de recrutement norvégienne, faisant état de quelque 600.000 employés et travailleurs qualifiés britanniques envisageant de quitter leur île suite au vote du Brexit.

Task force interministérielle

«Le gouvernement ne s’est pas doté de stratégie politique spécifique visant à attirer au Grand-Duché des travailleurs qualifiés du Royaume-Uni dans le cadre du retrait de ce pays de l’Union européenne», explique Jean Asselborn, qui ne cache pas, néanmoins, que le gouvernement a mis en place, le mois dernier, «une task force interministérielle pour examiner toutes les implications du Brexit pour le Luxembourg, y compris les aspects concernant les citoyens britanniques».

Et de préciser que de manière générale, «le gouvernement continuera à améliorer les procédures internes afin de faire bénéficier l’économie luxembourgeoise de l’apport que peut générer une immigration de salariés hautement qualifiés».