Il s’agit d’un document interne que se sont procuré plusieurs agences de presse, dont Reuters et l’AFP, et qui confirme le choix de Francfort par la direction de Citi pour y établir sa nouvelle base européenne dans le contexte du Brexit.
«Nous prévoyons de convertir une filiale allemande existante en firme d’investissements, de maison de courtage», écrit Jim Cowles, le patron de la région Europe/Moyen-Orient/Afrique (EMEA) de Citigroup, dans un courrier adressé aux salariés.
Aucune mention n’a toutefois été faite sur le nombre d’emplois que ce déménagement pourrait signifier. Selon Bloomberg, qui avait déjà évoqué la volonté de la banque américaine de venir à Francfort, cette décision entraînerait la création de 150 à 250 postes en plus des 350 que Citigroup emploie déjà sur place.
Jim Cowles indique seulement que la banque devrait créer environ 150 postes supplémentaires dans l’Union européenne, notamment en renforçant sa présence à Luxembourg, ainsi qu’à Amsterdam, Dublin, Madrid et Paris.
Francfort et Luxembourg toujours en compétition
«Francfort est notre premier choix pour devenir le siège de l’activité de courtage au sein de l’UE au vu des infrastructures actuelles, des personnes et de l’expertise que nous avons déjà sur place», précise encore Jim Cowles dans le même document.
Ce nouveau venu est une bonne nouvelle pour la métropole allemande. Il s’agit en effet de la seconde banque américaine qui choisit cette place financière pour y établir son siège européen. En effet, Morgan Stanley devrait suivre l’exemple de Citigroup, selon une source interne citée par l’AFP mercredi.
Le même jour, l’autre banque américaine Northern Trust annonçait préférer Luxembourg pour y installer une structure bancaire européenne qui lui permettra de continuer à développer ses activités au sein de l’Union européenne.