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La Brasserie de Diekirch a été fondée en 1871.<br/>(Photo: David Laurent/Wide, archives paperJam 

Ce protocole d’accord concerne la vente du terrain et des bâtiments à un groupe d’investisseurs privés luxembourgeois «qui ne souhaite pas être connu avant qu’un accord final ne soit conclu», précise le communiqué diffusé ce mercredi.

Si les discussions, qui doivent se poursuivre dans les prochains jours, devaient aboutir, la brasserie pourrait continuer à produire les marques Diekirch et Mousel au Luxembourg, préservant ainsi l’emploi dans les activités de brassage.

Rappelons que le 7 janvier dernier, le groupe InBev, propriétaire de la brasserie luxembourgeoise, avait annoncé un plan de restructuration impliquant la fermeture pure et simple du site de Diekirch et le transfert des activités de production vers les brasseries de Jupille et de Louvain en Belgique.

«Cet accord permettrait à la Brasserie de Luxembourg Mousel Diekirch de continuer à investir dans la marque Diekirch (…) tout comme sur les ventes des autres bières par le biais d’investissements plus importants en vente et en marketing», explique encore le communiqué de ce mercredi.

Logistique externalisée?

Le Protocole d’accord prévoit que le groupe privé d’investisseurs reprenne le terrain et les bâtiments du site de Diekirch, pour les louer ensuite à la Brasserie de Luxembourg. Toutes les activités de vente, de marketing et de brassage des marques Diekirch et Mousel, tout comme la distribution, l’emballage et les outils de brassage, resteraient la propriété et sous le contrôle total de la Brasserie de Luxembourg Mousel Diekirch. «Cette vente libérerait les moyens financiers nécessaires à la Brasserie de Luxembourg Mousel Diekirch pour lui permettre d’investir davantage dans ses marques afin de stimuler un marché en déclin.»

Dans le même temps, l’externalisation des activités logistiques vers un partenaire spécialisé serait envisagée.