Pour s’introduire dans le bâtiment de G4S, le commando n’avait pas hésité à employer de l’explosif. (Photo: YouTube)

Pour s’introduire dans le bâtiment de G4S, le commando n’avait pas hésité à employer de l’explosif. (Photo: YouTube)

La Cour d’appel du Luxembourg a rendu ce mardi son arrêt dans l’affaire de la tentative de braquage qui avait été commise en avril 2013 contre le siège de la société de gardiennage et de sécurité G4S, à Gasperich.

Condamnés en première instance à une peine de 22 ans de prison, Dogan Sahin, Anouar Bennane et Cihan Gurzel ont vu leur peine confirmée devant la seconde juridiction.

Quant à Simon Sias – le quatrième homme également poursuivi pour ces faits – il a été acquitté, de la même manière qu’il l’avait été à l’issue du premier jugement.

La vérité judiciaire veut donc que Sahin, Bennane et Gurzel faisaient bien partie des six hommes au moins qui s’étaient introduits dans le bâtiment de la rue du Père Raphaël le 2 avril 2013...

Grand banditisme

... et qui n’avaient pas hésité à tirer en direction de la police, arrivée juste à temps pour contrecarrer leurs plans, puis au Windhof encore, lors d’un nouvel échange de coups de feu avec les forces de l’ordre, pour couvrir leur fuite.

Les trois hommes, notamment poursuivis pour tentative de meurtre, avaient été arrêtés en Belgique au terme d’une enquête de plusieurs mois, dans le milieu du grand banditisme à Liège et à Charleroi.

S'ils ont toujours été constants dans la négation des faits qui leur étaient reprochés, ils n’ont par contre jamais pu expliquer la présence de leur ADN respectif retrouvé sur divers objets saisis sur les deux scènes de crime.