À mi-chemin, la Bil a vu ses dépôts augmenter à 16 milliards d'euros. (Photo: Benjamin Champenois / Archives)

À mi-chemin, la Bil a vu ses dépôts augmenter à 16 milliards d'euros. (Photo: Benjamin Champenois / Archives)

Au terme du premier semestre 2016, la Banque internationale à Luxembourg (Bil) affiche un résultat net très nettement inférieur à celui obtenu l’an dernier à la même période. Il était de 108 millions d’euros à l’été 2015 et n’est plus que de 45 millions.

Mais la banque ne l’attribue pas à la période difficile que traverse le secteur, liée aux taux très bas, voire négatifs des intérêts. Dans un communiqué, la Bil explique que cette baisse est principalement due aux revenus exceptionnels engrangés en 2015 suite à la vente, notamment, de sa part dans Luxempart (67 millions d’euros).

Elle parle aussi d’une charge, plus élevée cette année, liée au système de garantie des dépôts et à la contribution aux fonds de résolution luxembourgeois et européen. Des éléments qui ont aussi pesé sur le résultat opérationnel, qui recule de 66 à 60 millions d’euros.

La Bil refait donc le calcul à périmètre comparable (DGS et fonds de résolution exclus) en incluant le premier semestre d’activité 2015 de KBL Switzerland, intégré au groupe en novembre 2015. À ce moment-là, le résultat opérationnel avant impôt est en hausse de 7,1%.

Dépôts et prêts en hausse

Au niveau des activités commerciales, les chiffres sont d’ailleurs plutôt bons. Sur les six premiers mois de l’année, les dépôts ont augmenté de 6,4% pour atteindre 16 milliards d’euros (15 milliards fin 2015) et les prêts sont en hausse à 12 milliards d’euros. Les actifs sous gestion ont, pour leur part, progressé de 0,8% et atteignent désormais 35,8 milliards d’euros.

La Bil précise encore que les résultats des récents stress tests montrent que la banque «dispose d’une situation de solvabilité résistante, même dans le scénario le plus sévère de conditions économiques ou de marchés difficiles».