Des défauts de fabrication sont à l’origine de la plupart de ces incendies. Ils se produisent lorsque le lithium, qui est un liquide, parvient à s’échapper de son compartiment.  (Photo: Fotolia / Korn V)

Des défauts de fabrication sont à l’origine de la plupart de ces incendies. Ils se produisent lorsque le lithium, qui est un liquide, parvient à s’échapper de son compartiment.  (Photo: Fotolia / Korn V)

On ne compte plus les accidents liés à la combustion spontanée des batteries au lithium. Certains auraient pu mal finir, comme l’an passé quand un avion de la compagnie JetBlue reliant New York à San Francisco a dû atterrir en urgence après qu’un appareil électronique s’est mis à fumer. Un problème largement médiatisé lors du lancement du Galaxy Note 7, le fleuron de Samsung ayant connu plusieurs cas de combustion spontanée, au point de contraindre le constructeur à retirer le smartphone du marché.

Bientôt des batteries «fireproof»? 

Des défauts de fabrication sont à l’origine de la plupart de ces incendies. Ils se produisent lorsque le lithium, qui est un liquide, parvient à s’échapper de son compartiment. Ces fuites proviennent de l’utilisation de batteries défectueuses ou de problèmes de surchauffe. Des chercheurs du laboratoire d’Oak Ridge, aux États-Unis, se sont penchés sur le problème et se sont aperçus qu’en cas de choc, les électrodes peuvent entrer en contact et provoquer un court-circuit.

Ils ont alors eu l’idée d’utiliser des particules de silice, dont l’une des propriétés est de se solidifier lors d’un impact. Ainsi, les électrodes ne peuvent plus jouer à touche-touche, les particules opérant comme un barrage infranchissable. De plus, en se solidifiant, elles stoppent la fuite de lithium. Ce procédé pourrait permettre de proposer des appareils plus sûrs.