L’enseigne de bricolage devrait rapidement trouver acquéreur. (Photo: Praktiker – DR)

L’enseigne de bricolage devrait rapidement trouver acquéreur. (Photo: Praktiker – DR)

L’information, donnée par divers médias luxembourgeois du pays, est confirmée: Bâtiself est à vendre, et les négociations vont bon train. On ne connaît pas encore pour l’heure le nom du potentiel repreneur de l’enseigne de bricolage, mais tant le groupe allemand Praktiker, dans le rôle du vendeur, que le LCGB, qui se tient informé au plus près, semblent assez sereins.

«On pense que le personnel au Luxembourg devrait être repris intégralement. Ce serait un simple changement de propriétaire», témoigne Bento Pires, qui suit le dossier à la centrale LCGB, en liaison directe avec les délégations de personnel.

Une vente rapide, mais à qui?

Praktiker traverse une période difficile et souhaite faire entrer de l’argent frais dans sa trésorerie. Le groupe allemand détient quelque 430 magasins, dans neuf pays. Il emploie environ 20.000 personnes.

Mais la crise frappe et la vente des trois importants points de vente au Grand-Duché – qui font partie des magasins rentables – fait partie des priorités. Il semble que les négociations soient assez avancées, quoiqu’aucune date ne soit divulguée pour la finalisation de la transaction. Pas davantage de nom de repreneur, encore moins de montant.

Mais tout porte à croire que l’affaire serait menée à bien rapidement, et sans douleur pour les 170 membres du personnel luxembourgeois.

Plus de 30 ans

Bâtiself a pris pied au Grand-Duché il y a plus de 30 ans, avec l’ouverture de sa première grande surface à Foetz, en 1978. Celle-ci, après un grave incendie en 1985, avait mis moins de sept mois pour renaître de ses cendres. En 1988, l’enseigne ouvrait son deuxième ancrage, à Strassen. Et en 1996, le troisième magasin s’ouvrait à Ingeldorf.

On ne sait pas non plus si, en sortant du giron de Praktiker, l’enseigne Bâtiself sera remplacée par une autre. L’ancrage solide et la réputation de la marque au Luxembourg pourraient plaider en faveur de son maintien, quel que soit l’opérateur du rachat.