Au niveau social, le secteur du bâtiment vit des heures troubles depuis 2009. (Photo: Charles Caratini / archives)

Au niveau social, le secteur du bâtiment vit des heures troubles depuis 2009. (Photo: Charles Caratini / archives)

Le syndicat LCGB indique ce vendredi que si ses membres sont dans une large majorité prêts à soutenir des actions syndicales telles que des piquets ou des manifestations de protestation, seule une minorité d’entre eux (25%) soutient l’organisation d’une grève. Cette grogne sociale a pour toile de fond les négociations entre partenaires sociaux sur le renouvellement de la convention collective dans le secteur du bâtiment, en échec depuis 2009.

«La position du LCGB dans ce dossier reste inchangée. Pour le LCGB, les propositions du patronat sont inacceptables puisqu’elles ne contiennent aucune proposition sérieuse quant à une revalorisation des salaires. Soucieux de trouver un résultat qui correspond aux attentes des salariés, le LCGB est déterminé à défendre les intérêts et les acquis des salariés par tous les moyens à sa disposition», indiquent les syndicalistes verts.

Pression avant le 5 juillet

Le deuxième syndicat dans cette branche d’activité fait également savoir qu’il a envoyé un courrier à ses pairs de l’OGBL. «Dans le cas d’une non-conciliation, le LCGB est prêt à démarrer la procédure nécessaire pour l’organisation d’actions syndicales», écrit le secrétaire syndical, Jean-Paul Fischer, en soulignant que toute éventuelle action devra être organisée conjointement.

La prochaine éventuelle procédure de conciliation pourrait démarrer le 5 juillet. Avant cela, les syndicats essaieront certainement de mettre la pression sur le patronat pour arriver à leur fin. Et puisque nous sommes dans une année d’élections sociales, les syndicats tenteront tous deux de faire valoir leur force d’initiative.