Banque LBLux perdra 150 postes au Kirchberg. (photo: Jessica Theis / archives)

Banque LBLux perdra 150 postes au Kirchberg. (photo: Jessica Theis / archives)

Depuis fin 2013, on sait que les jours de Banque LBLux sont comptés. La filiale luxembourgeoise d’une des nombreuses banques régionales allemandes, Bayern LB (Munich), avait décidé d’arrêter ses activités en cours d’année 2014. Fin janvier, Bayern LB se donnait jusqu’au 25 février pour trouver un repreneur pour la partie des activités non encore cédées. Essentiellement du corporate banking, puisque le volet «private banking» avait été transmis à la Banque de Luxembourg.

Reste que les banques et fonds private equity notamment, qui avaient été invités à faire une offre, n’ont pas apporté la solution escomptée à ce jour.
Il a donc fallu poursuivre la procédure de fin d’activités pour quelque 150 salariés, qui perdront leur emploi si les efforts de la banque n’aboutissent pas.

Mesures négociées

Aussi, direction et syndicats ont poursuivi les discussions, dans cette hypothèse. Les représentants du personnel, le comité mixte d’entreprise, les syndicats Aleba, LCGB-SESF, OGBL-SBA et la direction de la Banque LBLux «ont pu se mettre d’accord sur les modalités d’un plan social concernant les 150 salariés», a indiqué ce vendredi un communiqué commun des syndicats.

Les négociations étaient en cours depuis le 13 mars. «Elles se sont conclues par la signature d’un plan social comportant diverses mesures d’accompagnement sociales et financières en faveur des salariés», soulignent les syndicats.

Ces mesures prévoient, entre autres, un budget permettant de réaliser un outplacement ou de la formation, des indemnités extra-légales liées à l’âge et à l’ancienneté, une indemnité liée à la situation familiale, une mesure favorable pour des salariés souhaitant un départ anticipé et une possibilité de préavis prolongé pour ceux n’ayant pas retrouvé de travail au terme du préavis.