Le cabinet d'avocats d'origine américaine déménage dans de nouveaux locaux, au 10-12, boulevard Roosevelt. Il compte désormais 45 avocats et fiscalistes, contre 20 à ses débuts il y a deux ans.
À ne pas confondre avec Mc Kinsey, le cabinet conseil, Baker & McKenzie grandit vite au Luxembourg et tient à le faire savoir. Naguère dirigé, aux Etats-Unis, par Christine Lagarde, actuelle directrice du FMI, le cabinet d'avocats américain emploie aujourd'hui 60 personnes au Grand-Duché, dont 45 avocats et fiscalistes, contre seulement 20, il y a deux ans lors de la naissance du bureau.
Une conférence de presse a été organisée ce lundi dans les nouveaux locaux du cabinet, occupés depuis trois semaines, au 10-12 boulevard Roosevelt, juste en face de la Cité judiciaire. « Le Luxembourg était l'une des rares pièces qui nous manquaient en Europe, en particulier pour la fiscalité, les fonds d'investissement et le secteur bancaire », explique Jean-François Findling, managing partner de Baker & McKenzie Luxembourg. Le cabinet américain compte 72 bureaux dans le monde.
Faire appel au réseau
Sans nouvelle extension, les nouveaux locaux luxembourgeois peuvent accueiillir jusqu'à 90 personnes.
« Nous couvrons l'ensemble des domaines du droit des affaires. Ce qui nous distingue, c'est cette approche globale, cette capacité à faire appel à notre réseau», poursuit Jean-François Findling. « Nous sommes entrés dans une autre dynamique. Le partnership s'est étendu.»
Baker & McKenzie recrute des spécialistes qui ont d'abord exercé dans les entreprises, les banques et les assurances. Ainsi, le cabinet luxembourgeois compte désormais dans ses équipes Audrey Rustichelli, qui a travaillé chez Coca Cola en France, et Sandrine Leclercq, ancienne responsable du département juridique chez Caceis.