Dans ce numéro, le Land revient notamment sur le sort de la Halle des soufflantes.  (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Dans ce numéro, le Land revient notamment sur le sort de la Halle des soufflantes.  (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Les autorités de supervision financière ont-elles contribué à faire empirer la situation d’une banque? C’est ce que suggère le jugement du tribunal d’arrondissement sur ABLV de vendredi dernier, qui rejette la demande de la CSSF de mettre la filiale de la banque lettone en liquidation et qui a de quoi étonner. Car les juges ne mâchent pas leurs mots. Non seulement ils sont d’avis que la CSSF n’était pas obligée d’introduire ladite demande, mais ils constatent aussi que «... la CSSF ne verse pas la moindre pièce pour documenter la situation financière d’ABLV...» et que «... les affirmations de la CSSF ne sont que des spéculations...»

Backlash in Belval

Personne ne sait rien, personne ne s’avance. Cela fait des années, depuis la dernière Année culturelle, celle de 2007, qui la fit découvrir au grand public avec d’impressionnantes expositions comme «All we need», que la question du sort de la Halle des soufflantes revient régulièrement lorsqu’il est question d’infrastructures culturelles ou de patrimoine industriel. Même avant, on en parlait: à la fin des années 1990, Alex Bodry (LSAP), alors ministre de la Jeunesse, voulait y faire installer une «salle de musique pour jeunes» (ce qui allait devenir la Rockhal dans un projet ultérieur d’Erna Hennicot-Schoepges, CSV) dans une solution box-in-the-box. Puis, au début des années 2000, le Fonds Belval la voyait au cœur du Centre national de la culture industrielle (CNCI), qui devait s’établir sur les 3,5 hectares entourant les hauts fourneaux A et B. Or, pour des raisons budgétaires post-crise, seule la rénovation des hauts fourneaux fut finalement votée en 2010 (pour 27 millions d’euros) – et le CNCI remis aux calendes grecques. Le Land a enquêté.

Hell’s Bakery SA

Le pâtissier artisanal Jean-Marie Hoffmann vient de reprendre la semi-industrielle Pâtisserie Schumacher. Le Land explique comment un «petit» a pu racheter un «grand». Et fait une analyse du marché des boulangeries dominé par les familles Muller (Fischer), Nickels (Namur) et Oberweis. Alors que Namur a cumulé des millions d’euros de pertes sur la dernière décennie, Oberweis a engrangé des millions de bénéfices et tente de maîtriser sa croissance. Pendant ce temps-là, Fischer cherche à conquérir le marché français, via des franchises.