Autopolis a réalisé un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros en 2010, pour 4.300 véhicules neufs vendus. (Photo: Autopolis)

Autopolis a réalisé un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros en 2010, pour 4.300 véhicules neufs vendus. (Photo: Autopolis)

La mégastructure de Bertrange, qui emploie 210 personnes, héberge désormais 13 marques.

C’est en présence d’Andrea Formica, CEO des marques du groupe Fiat, qu’Autopolis a célébré l’arrivée de Lancia et d’Alfa Romeo au cœur de son showroom, en fin de semaine dernière. Alors que l’Autofestival a débuté ce samedi, Ed Goedert, CEO d’Autopolis, était fier d’enfin rassembler l’ensemble des marques du groupe italien dans sa mégastructure de Bertrange.

«Nous avons commencé notre collaboration avec Fiat il y a deux ans, a-t-il rappelé. En accueillant la marque Fiat, mais aussi Abarth. Il y a un an, c’est l’arrivée de Dodge et Jeep Chrysler qui était célébrée. Avec Alfa Romeo et Lancia, la grande famille du groupe italien est désormais réunie au complet chez Autopolis.»

Ainsi, le concessionnaire multimarques complète son offre de produits. Avec Alfa, Autopolis dit vouloir faire une offensive vers les sociétés. «C’est un terrain que nous ne voulons plus laisser uniquement à la concurrence germanique, a commenté le concessionnaire. D’un autre côté, Lancia, la noble, la dame élégante, sera notre grand défi pour le futur. A partir du 1er juin, la gamme va s’élargir et devrait nous permettre de concurrencer d’autres marques dans de nouveaux domaines. Mener à un haut niveau cette marque prestigieuse est un défi qui me tient particulièrement à cœur.» Notons aussi que c’est sous la marque Lancia que Chrysler sera prochainement commercialisée en Europe.

Le visage du groupe

Autopolis se veut donc confiant dans la stratégie du groupe Fiat, qu’Ed Goedert semble particulièrement affectionner. De son côté, le constructeur italien peut compter sur la force d’une équipe et d’une concession comme on en voit peu à travers l’Europe.

Autopolis, désormais, ce sont 13 marques rassemblées sous un même toit. Avec les 25 collaborateurs embauchés dans le courant de l’année 2010, le concessionnaire emploie 210 personnes. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros en 2010, pour 4.300 véhicules neufs vendus et quelque 1.500 occasions.

«En évoquant un réel mariage entre Fiat et Autopolis à Luxembourg, Ed Goedert n’exagère pas vraiment, a commenté Andrea Formica, CEO des marques du groupe Fiat depuis septembre 2010. Ce pays a la particularité que le groupe n’y possède pas de bureaux à proprement parler. Ici, c’est le vendeur qui constitue le visage de la marque. Et je pense que, sans crainte, nous pouvons faire confiance aux équipes d’Autopolis, qui aujourd’hui représente toutes les marques du groupe, pour optimiser les résultats de Fiat au Luxembourg.»

Fiat compte en effet grignoter du terrain localement. En 2010, Fiat, Alfa Romeo et Lancia représentaient 4,5% des parts de marché des voitures et 12,3% de celui des utilitaires. Pour 2011, la marque espère confirmer ses bons chiffres pour la seconde catégorie et gagner 1% de part de marché pour la première. «Ce n’est pas parce que le Luxembourg constitue un petit marché comparé à ceux d’autres pays proches, qu’il est inintéressant. En chiffre, pour le groupe, le Luxembourg représente 10% du marché belge, explique le responsable de Fiat. Mais le mix commercial et l’orientation d’une clientèle exigeante, ici à Luxembourg, constituent deux bonnes raisons pour Fiat de s’y attacher. A travers notre nouveau positionnement sur ce marché, nous voulons amener Fiat et les marques du groupe à un niveau supérieur en terme de satisfaction de la clientèle. Luxembourg est un pays qui peut, à travers l’Europe, nous permettre de faire la différence, d’améliorer notre position.»

L’Autofestival, qui débutait ce samedi, devrait déjà permettre de voir quel accueil les Luxembourgeois réserveront aux deux marques dans le nouveau cadre d’Autopolis.

Un accueil qu’Ed Goedert espère, pour les passionnés d’Alfa et de Lancia, chargé en émotions.