Selon ArcelorMittal, «la coloration jaune des boues visibles sur la vidéo est liée à la nature même du produit et à sa teneur en fer et en chlorure». (Capture d'écran)

Selon ArcelorMittal, «la coloration jaune des boues visibles sur la vidéo est liée à la nature même du produit et à sa teneur en fer et en chlorure». (Capture d'écran)

Accusé par un ex-employé de l’un de ses sous-traitants d’avoir fait procéder durant trois mois au déversement sauvage de milliers de mètres cubes d’acide sur un crassier près de Florange, en Moselle, ArcelorMittal a indiqué mardi soir avoir bouclé son enquête interne qui, affirme le sidérurgiste, «conclut à l’absence de fraude et de pollution».

Selon Eric Niedziela, directeur général d’ArcelorMittal Atlantique et Lorraine, ce qui a été montré dans la vidéo publiée début juillet «est un mélange de boues non-dangereuses d’hydroxyde de fer qui contient du chlorure et qui est légèrement acide par nature».

Il ajoute que «la coloration jaune des boues visibles sur la vidéo est liée à la nature même du produit et à sa teneur en fer et en chlorure».

Mais, note encore Eric Niedziela, aucune pollution acide n’a été enregistrée dans ou autour du centre de stockage de résidus. «Tous les résultats des analyses des sols et des eaux disponibles montrent l’absence de déversement d’acide sur la zone concernée. De plus, les analyses des eaux de surface et des eaux souterraines menées à ce jour autour de la zone démontrent également l’absence d’impact sanitaire ou environnemental», écrit-il encore dans un communiqué.

Le résultat de cette enquête conduite en interne va donc dans le même sens que celui d’analyses menées par la Communauté d’agglomération du Val de Fensch qui avait indiqué le 18 juillet qu’«aucune trace significative d’acide n’avait été trouvée dans des prélèvements effectués dans le réseau hydrologique adjacent au crassier».