Au moins 22 personnes ont été tuées, et une cinquantaine d’autres blessées lundi soir à Manchester dans un acte terroriste survenu à la Manchester Arena, une salle de concert où se produisait la chanteuse américaine Ariana Grande.
Selon la police, un homme se serait fait sauter au beau milieu de la foule, à l'aide d'un engin artisanaL
Une spectatrice a déclaré avoir ressenti une énorme déflagration alors qu’elle venait de quitter la salle, vers 22h30. «Nous étions en train de partir et nous venions d’atteindre la porte lorsqu’une énorme explosion s’est produite, tout le monde s’est mis à crier», a-t-elle expliqué.
«C’était une énorme explosion, vous pouviez la ressentir dans votre poitrine. Cela a provoqué un chaos, tout le monde courait, criait et cherchait tout simplement à partir.»
Si cet attentat n’a pas encore été revendiqué, des sources américaines ont immédiatement dressé un parallèle avec les attaques commises en novembre 2015 à Paris, lors desquelles 130 personnes ont péri. S’exprimant sous le sceau de l’anonymat, elles ont évoqué la piste de l’attentat-suicide.
«Le choix de l’enceinte, le moment et les modalités de l’attaque laissent entendre qu’il s’agit d’un acte terroriste», ont-elles expliqué.
<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="fr" dir="ltr">Bouleversé par l'explosion de <a href="https://twitter.com/hashtag/Manchester?src=hash">#Manchester</a>. Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles ainsi qu'au peuple britannique.XB</p>— Xavier Bettel (@Xavier_Bettel) <a href="https://twitter.com/Xavier_Bettel/status/866876265416060928">23 mai 2017</a></blockquote>
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Sur internet, des partisans de l’organisation État islamique ont salué ce qu’ils espèrent être une attaque commise par l’un des leurs, et jugé qu’il s’agissait de représailles aux bombardements auxquels la Grande-Bretagne participe en Syrie et en Irak.