Décidément, l’intelligence artificielle se niche dorénavant partout. Y compris dans les aspirateurs autonomes. S’ils ne font qu’aspirer la poussière, loin des prouesses accomplies par le T-HR3, le dernier robot humanoïde issu des laboratoires de recherche de Toyota, ces assistants ménagers vendus entre 200€ et 1.400€ font le plein de technologies. 

Pour ne pas omettre un centimètre carré de moquette, un aspirateur-robot est doté de capteurs infrarouges et/ou de lasers. En fonction des réactions aux signaux émis, l’aspirateur-robot réalise une cartographie complète de votre lieu de vie. Cette capacité à se repérer dans l’espace et à apprendre est déterminante. Il n’est pas seulement question de repérer les contours des pièces, mais aussi de savoir contourner meubles et obstacles au plus près de façon à optimiser la surface de nettoyage sans rien endommager. 

Un concentré de technologie

L’espace est divisé en trois types de zones. Quand le robot se trouve dans une zone rouge, il tourne à gauche. Quand il est dans une zone verte, il braque à droite. Et dans les zones communes rouges et vertes, il avance tout droit. Simple et efficace! Les capteurs disposés à l’avant et sous le robot transmettent des informations à l’IA embarquée afin de détecter la présence d’escaliers ou du vide. Les technologies de détection varient suivant les modèles.

L’aspirateur-robot Xiaomi Mi Robot Vacuum dispose ainsi d’un système de télémètre laser à 360° baptisé LDS («laser distance sensor») capable de «voir» les obstacles situés dans un rayon de six mètres. Les mesures sont actualisées 1.800 fois par seconde! L’algorithme utilisé est appelé «slam» («simultaneous localization and mapping algorithm») et s’inspire directement de l’IA développée par Google pour ses voitures autonomes. Cet aspirateur intelligent est animé par un processeur ARM Cortex A7 Quad Core qui lui confère la puissance de calcul d’un smartphone Android d’entrée de gamme.