Le groupe sidérurgique ArcelorMittal a enregistré au 4e trimestre 2013 une perte opérationnelle de 366 millions d’euros, contre 131 millions au trimestre précédent sur son segment des aciers plats carbone en Europe, principalement utilisés dans l’industrie automobile. Ses «performances opérationnelles» ont été impactées, selon le communiqué, par des charges de restructuration nettes de 236 millions d’euros provenant essentiellement du «plan industriel mis en place à Liège» et de la «révision du dossier de Florange».

La production d’acier brut sur ce segment des plats carbones est restée «stable» entre le 3e et le 4e trimestre, avec une production de 7,4 millions de tonnes pour des expéditions de 6,7 millions de tonnes (+1,6%), «sous l’effet d’une légère reprise de la demande».

Le chiffre d’affaires du segment Plat Carbone Europe a progressé de 0,8% au dernier trimestre 2013 pour s’afficher à 4,83 milliards d’euros. Une augmentation que l’on doit principalement à la hausse des volumes des expéditions d’acier.

Optimisation des actifs

L’EBITDA a lui progressé de 11,6% à 163 millions, contre 146 au 3e trimestre. ArcelorMittal parle à ce propos «d’excellente performance opérationnelle de toutes les aciéries du segment Plat Carbone Europe» sous l’effet de «l’optimisation des actifs», ce qui veut dire, en gros, que grâce aux fermetures de sites en Europe, l’entreprise va mieux et fait mieux.

Le groupe table sur une hausse de 2% de la demande européenne d’acier en 2014.

Le géant mondial de l’acier a également publié vendredi ses résultats pour l’ensemble du groupe au 4e trimestre et pour les douze mois de 2013: la perte nette pour le 4e trimestres fut de 1,2 milliard de dollars et de 2,5 milliards de dollars pour 2013. L’EBITDA pour l’ensemble de 2013 s’est affiché à 6,9 milliards de dollars, en hausse de 10,7% par rapport à 2012 et devrait être de 8 milliards en 2014 dans l’hypothèse notamment d’une hausse de 3% des expéditions d’acier.