Jeannot Krecké siège au conseil d'administration d'ArcelorMittal depuis janvier 2010. (Photo: archives paperJam)

Jeannot Krecké siège au conseil d'administration d'ArcelorMittal depuis janvier 2010. (Photo: archives paperJam)

Toutes les résolutions ont été approuvées à une large majorité ce mercredi lors de l'assemblée générale d'ArcelorMittal, où 60,23 % du capital social étaient représentés.

Outre l'approbation d'une augmentation de 19,84% du capital actuel et d'un régime d'intéressement, les actionnaires ont reconduit Vanisha Mittal Bhatia, Suzanne P. Nimocks et Jeannot Krecké, comme administrateurs pour un mandat de trois ans.

L'ancien ministre de l'Économie et du Commerce extérieur a d'abord occupé cette fonction dans le cadre de sa mission au gouvernement à partir de janvier 2010. Le socialiste avait remplacé Georges Schmit, devenu consul général du Luxembourg à San Francisco. Il a ensuite été reconduit au conseil d'administration du leader mondial de la sidérurgie, lorsqu'il a quitté l'exécutif luxembourgeois, à compter du 31 janvier 2012.

Jetons de présence

Les jetons de présence reçus par Jeannot Krecké chez ArcelorMittal en 2010 et 2011, quand il était ministre, devront être reversés à l'État, propriétaire de 2,5% de l'entreprise.

En revanche, et alors qu'il intervient toujours en qualité de représentant de l'État, il perçoit désormais sa rémunération pour son propre compte. Celle-ci s'est élevée à 185.000 dollars (soit environ 142.000 euros) en 2012.

Au cours des trois prochaines années, et si cette rémunération n'évolue pas, il percevra donc la somme de 555.000 dollars (soit environ 426.925 euros).

Dans le souci de «préserver son indépendance», Étienne Schneider, successeur de Jeannot Krecké, a toujours refusé de sièger aux conseils d'administration.