Il faudra peut-être attendre le 13 décembre pour savoir si le principal syndicat pousse à la grève.  (Photo: paperJam / DR)

Il faudra peut-être attendre le 13 décembre pour savoir si le principal syndicat pousse à la grève.  (Photo: paperJam / DR)

L’OGBL, syndicat majoritaire dans la sidérurgie, veut donner une (nouvelle) dernière chance aux négociations dans l’impasse depuis une semaine quant aux contours de la nouvelle convention collective.

Le document n’a pas pu être finalisé au terme de la période de conciliation, faute d’accord entre les deux parties, notamment sur le point de la volonté de la direction de supprimer neuf jours de congés (compensés par une prime) pour raisons de productivité.

Grève ou pas? 

L’OGBL attend donc un nouveau signal de la part d’ArcelorMittal pour renouer un dialogue qui, si rien ne change, s'oriente de plus en plus vers une action de grève, probablement en janvier.

Le point sera en tout cas discuté au sortir de l’entrevue entre le partenaire social et la direction du groupe sidérurgiste prévue le 13 décembre. Si rien ne change, une procédure de «non conciliation» sera lancée.

D’ici là, le futur ministre de l’Économie (qui sera logiquement le sortant, Étienne Schneider) et son collègue de l’Emploi seront nommés. Peut-être souhaiteront-ils donner une impulsion dans ce dossier et, au-delà, en faveur d’un dialogue social apaisé au sein du premier employeur du pays…