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 (photo: Cushman & Wakefield)

Le retail park de Sandweiler vient de connaître un changement de propriétaire dans le chef de Baltisse, indique aujourd’hui le cabinet Cushman & Wakefield.

Une récidive en quelque sorte puisque le family office avait déjà discrètement, selon les usages du secteur, effectué une autre acquisition notable au Luxembourg l’an dernier: le centre Rosenstiel, situé au coin de la rue Philippe II et de la Grand-Rue, principalement occupé par H&M. Baltisse avait aussi porté son dévolu sur le retail park de Howald.

Le bloc Rosentiel en centre-ville

Développé en trois phases, en 1995, 2006 et 2013, le retail park de Sandweiler s’étend sur quelque 7.500 m² de surfaces commerciales et 700 m² de bureaux. Un site prisé par les enseignes en raison du passage sur site ainsi que de loyers plus compétitifs qu’en centre-ville.

À l’exception de 540 m² de bureaux libres à la location, le retail park est d’ailleurs entièrement loué à diverses enseignes, notamment Aldi, Health City, Blokker, Casa, Zeeman ou Maxi Toys. 

De la moquette à la brique

Derrière cette acquisition, conseillée par Cushman & Wakefield, on retrouve donc Baltisse, un family office né dans le Royaume voisin et un fonds d’investissement détenu par un entrepreneur belge, Filip Balcaen.

Plutôt discret, l’homme d’affaires qui avait repris la direction de Balta, le géant de la moquette fondé par son père en 1964, avait revendu le groupe en 2004. Loin de cesser ses activités, c’est notamment via Baltisse qu’il continue de réaliser des opérations dans le private equity et le real estate.

Celles-ci se concentrent sur la Belgique et le Luxembourg dans le secteur immobilier, principalement dans le retail, les bureaux et les maisons de repos, pour un portefeuille global d’environ 250 millions d’euros. 

«Avec cette vente et celle de l’emblématique projet Royal Hamilius dans le centre-ville que nous avons également conseillée, nous avons réalisé des transactions pour un volume d’investissement supérieur à 300 millions d’euros en un mois, prémices d’un excellent premier trimestre et qui représente près d’un tiers du volume total réalisé au Luxembourg en 2014», se félicite Cynthia Lheureux, en charge du département Capital Markets de Cushman & Wakefield Luxembourg. 

Un signal positif pour l’immobilier luxembourgeois qui, s’il sait positionner correctement les biens disponibles, représente un marché stable et sécurisé pour les investisseurs.