L'Apple store sur la cinquième avenue à New York ou une idée du gigantisme de la marque. (Photo: Licence CC)

L'Apple store sur la cinquième avenue à New York ou une idée du gigantisme de la marque. (Photo: Licence CC)

Le site internet du magazine américain Wired voudrait faire racheter le Luxembourg par Apple. C’est ce qu’on lit dans un classement pour le moins insolite publié en ce début de semaine par le média branché de San Francisco.

Alors que le géant de l’informatique vient récemment de racheter pour 14 milliards de dollars de ses actions et qu’il possède encore quelque 115 milliards d’euros de liquidité, l’auteur de l’article passe en revue 10 sociétés qu’Apple devrait acquérir afin de se trouver un nouveau modèle économique.

Alors que Wired souligne, citant le Wall Street Journal, que la firme à la pomme n’a jamais dépensé plus d’un milliard de dollars pour un développement externe, il liste les 10 folies qu’Apple pourrait envisager. Et, après Tesla, Dropbox, Uber, Square, Jawbone, GoPro, SpaceX, FedEx et Target, c'est... le Luxembourg qui est cité.

Deuxième degré, mais…

«OK, ce n’est pas une société. C’est un pays. Mais pensez au potentiel. Le Luxembourg est un centre financier européen. Il a de l’expérience en termes d’innovation (Skype). Et des châteaux (et l'article américain donne même à ce moment un lien hypertexte vers l’Office national du tourisme, ndlr). Avec un PIB de plus de 57 milliards de dollars en 2012, le Luxembourg serait la plus chère des acquisitions sur cette liste, mais resterait tout à fait dans les cordes d’Apple. Avec Tim Cook comme président et Jony Ive comme ministre du Design, tout devrait fonctionner à merveille dans ce nouvel État Apple. Il n’y faudrait alors juste pas essayer de réparer quelque chose soi-même. Oui, c’est bien sûr du second degré, mais quand on considère une économie telle que celle du Luxembourg, cela donne une idée de la masse d’argent qu’Apple a sur ses comptes. 160 milliards de dollars n’est pas seulement un nombre, c’est trois fois le PIB d’un pays européen des plus prospères.»

Alors que Wired répète, dans une note de bas de page intégrée six heures après la publication originale, qu’il s’agit bien d’humour, le clin d’œil est marquant alors que de nombreux acteurs de la place financière appellent de leurs vœux à ce que le pays soit dirigé comme une entreprise.