Aperam va mieux, mais son chiffre d'affaires souffre du prix du nickel. (Photo: Aperam)

Aperam va mieux, mais son chiffre d'affaires souffre du prix du nickel. (Photo: Aperam)

Contrairement à ArcelorMittal, la société Aperam affiche pour 2015 un résultat net quasiment doublé par rapport à 2014. Il est cette année de 172 millions de dollars, contre 95 millions un an plus tôt.

Le chiffre d’affaires, lui, s’est déprécié de 14% à 4,716 milliards de dollars (5,482 milliards pour 2014). Le groupe basé à Luxembourg, dont la famille Mittal détient 40,8%, l’explique essentiellement par le faible prix du nickel et les effets de change. Les expéditions d’acier ont toutefois grimpé de 4% au cours du dernier exercice à 1,886 million de tonnes.

Commentant ces résultats dans un communiqué, Timoteo Di Maulo, le CEO du groupe, insiste sur les bons chiffres de l’Ebitda. «En 2015, Aperam a continué d'améliorer sa performance opérationnelle en délivrant son meilleur Ebitda annuel sur les cinq dernières années – compte non tenu des gains de la vente des excédents d’électricité.» Il pointe à 501 millions de dollars (dont 3 millions tirés de la vente des électrons excédentaires). En 2014, il était de 547 millions de dollars, mais avec un revenu des excédents d’électricité équivalent à 57 millions.

Dans la foulée de ces bons chiffres, le groupe sidérurgique, spécialisé dans les aciers inoxydables, les aciers électriques et les aciers spéciaux, a annoncé le retour d’un dividende. Il proposera à l’assemblée générale le montant de 1,25 dollar par action.

Rester prudent

«Pour la suite, nous continuons à être prudents étant donné la conjoncture économique globale incertaine, a encore commenté Timoteo Di Maulo. Cependant, nous restons confiants dans la résilience d’Aperam et nous restons concentrés sur l’implémentation de notre stratégie basée sur nos propres mesures.»

Le groupe estime que son Ebitda devrait s’améliorer au cours du premier trimestre 2016 par rapport au dernier trimestre de 2015 (105 millions de dollars).