Après la répression qui a suivi la tentative de coup d'État, Amnesty International Luxembourg fait part de ses craintes concernant le respect des droits de l'homme en Turquie. (Photo: Amnesty International Luxembourg)

Après la répression qui a suivi la tentative de coup d'État, Amnesty International Luxembourg fait part de ses craintes concernant le respect des droits de l'homme en Turquie. (Photo: Amnesty International Luxembourg)

La situation politique en Turquie inquiète Amnesty International Luxembourg qui, sur son site internet, indique que l’état d’urgence «ne doit pas ouvrir la voie à des violations des droits humains».

Suite aux mesures répressives prises après la tentative de coup d’État du 15 juillet, «le respect des droits et libertés risque fort d’être mis à mal», poursuit l’organisation non gouvernementale pour qui le gouvernement turc «ne peut en aucun cas bafouer les droits de la population sous prétexte de rendre justice».

Pour Amnesty International Luxembourg, si les exactions commises durant la tentative de coup d’État doivent faire l’objet d’enquêtes – et les responsables de ce putsh manqué traduits en justice – «les droits humains doivent être respectés en non ignorés».

C’est dans ce sens que l’ONG a lancé une pétition en ligne, invitant le président turc – Recep Tayyip Erdoğan – à respecter ces droits, à interdire la torture et à stopper la censure des médias.

Concernant ces derniers, qu'ils soient de province ou à audience nationale, Erdoğan en a déjà placé plus d'une centaine sous l'éteignoir, dont 45 journaux, 16 chaînes de télévision, 3 agences de presse, 23 stations de radio, 15 magazines et 29 maisons d'édition. Sans compter les sites internet d'information.