La commission taxe du Parlement européen avait adressé une invitation à Xavier Garambois, directeur général d'Amazon EU, pour l'audition du 16 novembre. (Photo: Amazon)

La commission taxe du Parlement européen avait adressé une invitation à Xavier Garambois, directeur général d'Amazon EU, pour l'audition du 16 novembre. (Photo: Amazon)

Après avoir longtemps tergiversé, les dirigeants d’Amazon, le géant de la vente en ligne, viendront s’expliquer lundi 16 novembre entre 15h et 19h30 devant les membres de la commission taxe du Parlement européen, qui se penche sur les pratiques d’évasion fiscale des entreprises en Europe.

Deux invitations avaient été lancées à deux entités d’Amazon: une à Christopher Corson North, directeur général d’Amazon.co.uk Ltd et une autre à Xavier Garambois, qui dirige l’entité luxembourgeoise Amazon EU sàrl.

La firme de vente en ligne a été invitée au premier panel qui permettra d’aborder les questions des avantages fiscaux. Outre Amazon, ce panel comprend Google, Facebook, HSBC et Barclays.

Un second panel de multinationales comprend Philip Morris, Ikea, Coca-Cola, Walt Disney, McDonald’s et Anheuser-Busch InBev.

Poursuite des auditions mardi?

Il n’est pas improbable que les discussions débordent sur le lendemain, mardi 17 novembre, mais aucune réponse définitive n’avait encore été donnée au secrétariat de la commission spéciale. La poursuite éventuelle des auditions demande de l’intendance, notamment pour les interprétations.

Le vote en session plénière du Parlement européen du rapport sur les rescrits fiscaux et autres mesures similaires par leur nature ou par leurs effets est programmé pour mardi 24 novembre.

Sur un autre registre, retenons que le patron d’Apple, Tim Cook, a déclaré mercredi soir sur la chaîne RTE à Dublin se sentir plutôt bien par rapport à la décision que la Commission européenne s’apprête à rendre sur une éventuelle aide d’État de l’Irlande en faveur de son groupe.

Ses déclarations interviennent alors qu’Apple a annoncé la création, endéans 18 mois, de 1.000 emplois supplémentaires sur son site irlandais qui emploie déjà 5.000 personnes.