«J’ai besoin de contacts, de conseils pour le choix de mes études, pour bien planifier ma vie ici.» (Photo: Sven Becker)

«J’ai besoin de contacts, de conseils pour le choix de mes études, pour bien planifier ma vie ici.» (Photo: Sven Becker)

Je suis né à une période de grande confusion politique.

Je n’ai pas 20 ans et toute ma vie a été difficile et dangereuse. La guerre civile en Somalie et l’instabilité qui s’en est suivie ont fait que j’ai dû quitter ma ville natale à l’âge de 10 ans. Le groupe terroriste djihadiste Al-Shabaab recrutait des jeunes soldats dans notre région. Pour ma sécurité, ma mère m’a envoyé vivre dans une autre famille. J’y ai vécu quatre ans. 

En 2001, à l’âge 14 ans, j’ai dû traverser la Somalie seul (1.000 km) pour rejoindre ma mère. Ce voyage a très mal tourné. J’ai été torturé et emprisonné par les terroristes.

Je viens d’un pays où les gens n’ont pas d’espoir. Ils sont sombres car ils n’ont plus de rêves. Je suis arrivé au Luxembourg le 28 décembre 2015. Je suis fier et heureux de vivre au Luxembourg à présent. Je vis dans un foyer entre Diekirch et Vianden. 

J’ai commencé une nouvelle vie ici. Je me force à oublier ma vie d’avant et tout ce que j’ai enduré. Je me force à rester positif. Je viens de terminer ma troisième session d’apprentissage du français à Walferdange. Je pense que la langue est un facteur inclusif puissant. Après le français, je veux apprendre le luxembourgeois.

J’essaie d’être très actif, de rencontrer du monde. J’espère que j’aurai la chance de trouver un travail après mes études, de mener une vie normale, comme chacun. 

J’ai besoin de contacts, de conseils pour le choix de mes études, pour bien planifier ma vie ici. 

Retrouvez l’intégralité du témoignage de Ahmed en anglais sur «iamnotarefugee.lu».

Entrez en contact avec Ahmed via [email protected].

La campagne iamnotarefugee.lu est cofinancée par l’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte (appel à projets Mateneen).