Dans la logique des choses et après avoir pris de la distance avec la gestion opérationnelle, Pit Hentgen n’est plus, depuis le 1er janvier, le directeur «agréé» par le Commissariat aux assurances de LaLux ni de la branche d’assurance vie du groupe, Lalux-Vie. Le Mémorial B de ce lundi a acté les changements intervenus dans les agréments octroyés par le Commissariat aux assurances, le régulateur du secteur.
C’est ainsi Claudia Halmes-Coumont qui a pris le relais pour la filiale Lalux-Vie, dont elle est la directrice adjointe. Luc Themelin, directeur général adjoint de Lalux Assurances, la branche non vie du groupe, endosse désormais l’agrément pour cette entité.
Logiquement, les deux agréments auraient dû être attribués à Christian Strasser, nommé le 1er janvier dernier directeur général des deux principales entités du groupe d’assurances, Pit Hentgen ayant décidé de prendre de la hauteur en devenant président directeur général de la compagnie financière La Luxembourgeoise, société faitière du groupe.
En mettant son «poste à disposition», Pit Hentgen a voulu se consacrer «entièrement aux missions d’administrateur-délégué du groupe et de président des conseils d’administration des deux sociétés d’assurances», soulignait la compagnie en décembre dernier.
L’assureur luxembourgeois avait ainsi «clarifié» les responsabilités des différents dirigeants du groupe, lors d’un conseil d’administration du 7 décembre dernier, pour lui permettre «de concrétiser la mise en œuvre des politiques de gouvernance découlant de l’entrée en vigueur de Solvency II».
Dans ce contexte, un comité de direction a été mis en place «afin de garantir le développement continuel des activités et une bonne coordination entre les différentes entités», toujours selon le communiqué du groupe en décembre.