Pour les responsables de la CSL et de la Chambre des métiers, il est nécessaire d’adapter les programmes de la formation professionnelle aux besoins de l’employeur, notamment dans le digital. (Photo: DR)

Pour les responsables de la CSL et de la Chambre des métiers, il est nécessaire d’adapter les programmes de la formation professionnelle aux besoins de l’employeur, notamment dans le digital. (Photo: DR)

La Chambre des salariés Luxembourg (CSL) et la Chambre des métiers ont profité ce lundi d’une conférence commune au Lycée technique du Centre (LTC) pour rappeler la collaboration historique liant ces deux institutions dans le domaine de la formation professionnelle en général, et de l’apprentissage artisanal en particulier.

Pour la Chambre des métiers, Tom Oberweis – son président – a mis l’accent sur le fait qu’un apprentissage de qualité se fait dans l’intérêt mutuel des jeunes et des entreprises puisque les apprentis disposent d’une formation qui leur permet de trouver un emploi stable avec une carrière professionnelle à la clé, tandis que les entreprises peuvent pour leur part embaucher des collaborateurs qualifiés. «Dont elles ont cruellement besoin», a encore ajouté Tom Oberweis.

Selon lui, les grands défis face auxquels se trouvent les acteurs de la formation professionnelle sont aujourd’hui l’amélioration de l’image de marque de cette formation dans la société, et la promotion des métiers techniques et manuels auprès des jeunes.

Nécessité d’adaptation

Jean-Claude Reding, président de la Chambre des salariés, a quant à lui souligné le but commun des deux chambres professionnelles. À savoir promouvoir une formation professionnelle de qualité permettant aux jeunes d’obtenir un diplôme officiel «qui leur confère des droits et leur ouvre des perspectives en termes d’évolution professionnelle et de poursuite de leurs études».

Mais Jean-Claude Reding a aussi insisté sur la nécessité d’adapter les programmes de la formation professionnelle pour répondre «efficacement aux défis de la numérisation». Balayant ensuite les multiples champs qui caractérisent la collaboration institutionnelle entre les deux chambres, Tom Oberweis et Jean-Claude Reding ont enfin insisté sur l’importance de réunir tous les acteurs de la formation professionnelle – salariat, patronat et Éducation nationale – pour mieux répondre aux défis qui se posent à elle.