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 Crédit Photo: Lombard International Assurance

Selon une enquête réalisée par Preqin pour SEI (2017), les investissements alternatifs ont augmenté de 40% durant les quatre dernières années, et ont atteint 7,7 milliards de dollars. Cette tendance a également été mise en lumière par GFM Research dans une enquête pour Intralinks (2017), qui révèle que plus d’un tiers des investisseurs ont augmenté d’au moins 10% leur exposition à ce type d’investissements en 2017.

Les gérants de portefeuille connaissent bien cette tendance. Conscients du besoin d’accroître les marges bénéficiaires et de satisfaire les besoins de leurs clients – notamment des plus exigeants –, ils intègrent des investissements alternatifs et des actifs non cotés dans leurs portefeuilles. Souscrire un contrat d’assurance en unités de compte permet de dégager de meilleures marges bénéficiaires en investissant dans des actifs alternatifs, tout en bénéficiant des autres avantages qu’il procure. Chaque contrat d’assurance comporte des limites à respecter. Toutefois, l’assurance-vie présente généralement une structure flexible pour les clients fortunés, notamment lorsqu’elle est proposée par des prestataires d’assurance. 

Après avoir conclu le contrat, l’assureur désignera un gérant qui prendra en charge la gestion discrétionnaire du portefeuille lié à la police d’assurance, conformément à la stratégie choisie au préalable par le client. Si cette stratégie comprend des investissements en actifs alternatifs, l’investissement réalisé par le gérant sera détenu par l’assureur et non par le client. Celui-ci, par le biais de sa police d’assurance (à laquelle les investissements sont liés), assumera cependant le risque d’investissement et pourra par conséquent engranger des bénéfices sur les éventuels rendements futurs.

Les investissements en actifs alternatifs via une assurance-vie en unités de compte permettent aux gérants de portefeuille d’accéder à une plus large gamme d’actifs, qui leur seraient autrement inaccessibles car certains de ces investissements sont réservés aux investisseurs institutionnels tels que les assureurs. Leurs clients ne pourraient donc pas y accéder directement.

En outre, l’assurance-vie permet le report de l’impôt sur le revenu que de tels investissements généreraient autrement à des fins d’impôt sur le revenu des particuliers, en cas de survenance d’une cession de titres ou d’un désinvestissement. Les obligations de déclaration et le régime fiscal du client s’en trouvent simplifiés, quelle que soit la localisation des investissements. Il est bien évidemment possible de recourir aux autres avantages offerts par l’assurance, tels que la possibilité d’optimisation fiscale en matière d’héritage et d’impôt sur les donations, les options de planification successorale et la protection des actifs.

  

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