Après plusieurs mois de blocage, les différentes instances européennes sont tombées d'accord sur les détails de financement de ce plan destiné à soutenir la croissance dans l'UE. (Photo: Licence C.C.)

Après plusieurs mois de blocage, les différentes instances européennes sont tombées d'accord sur les détails de financement de ce plan destiné à soutenir la croissance dans l'UE. (Photo: Licence C.C.)

Au lendemain de l’accord survenu au sein de la Commission sur la réforme de la fiscalité des entreprises, c’est un autre dossier prioritaire qui a fait l’objet d’une avancée majeure ce jeudi. Après plusieurs mois de négociations entre Commission, Parlement et gouvernements des États membres, les détails du fonds européen d’investissement ont été entérinés.

Destiné à soutenir la croissance et stimuler les investissements en Europe sur la période 2015-2017, ce plan Juncker, d’un montant global de 315 milliards d’euros, doit aboutir au versement d’une première tranche de fonds dès l’automne. Financé au travers de la création du Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), le plan Juncker bénéficiera d'une garantie pouvant aller jusqu'à huit milliards d'euros du budget européen sur les trois prochaines années.

Alimenté principalement par le budget européen et la Banque européenne d’investissement, le fonds européen d’investissement doit également recevoir des participations de la part des États membres. À l’heure actuelle, six pays ont déjà fait part de contributions afin de financer des projets nationaux. C’est le cas notamment du Luxembourg, qui s’est engagé à hauteur de 80 millions d’euros. L’accord sera soumis au vote des eurodéputés le 24 juin, à la veille du prochain sommet européen.