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Il s'agira de faire le point sur la réalisation concrète du "Nouvel Accord de Bâle", qui a adapté la réglementation en matière d'adéquation des fonds propres pour les établissements de crédit, destinée à être mise en application en 2005. 

La société, spécialisée dans le Business Process Engineering à haute valeur ajoutée, soutient l'implementaiton de ce "Nouvel Accord de Bâle" et nous explique pourquoi dans une contribution détaillée.

La stabilité financière internationale est un souci permanent de la communauté internationale parce qu'elle favorise le développement économique et social durable et, par là même, contribue à l'accroissement du bien-être des populations.

Les évolutions technologiques et économiques récentes au sein de ce secteur mettent en péril son bon fonctionnement, essentiellement à cause des risques opérationnels colossaux qu'elles induisent.

Dans le contexte globalisé actuel, l'harmonisation d'indicateurs et d'outils d'évaluation de la finance requiert la coopération mondiale des banques centrales et des autorités nationales de surveillance.

Travaillant dans ce sens, le Comité de Bâle publie, en 1988, un accord s'intitulant "Convergence internationale de la mesure et des normes de fonds propres".

Depuis lors, le secteur bancaire a connu des mutations d'envergure qui ont donné naissance au Nouvel accord de Bâle sur les fonds propres, dispositif plus différencié en fonction du risque, notamment du risque opérationnel. Le Nouvel accord repose sur trois piliers qui se consolident mutuellement et sur lesquels des consultations sont encore en cours. Le Comité publiera une version complète et finalisée de ce dernier courant 2002 et envisage sa mise en application sur le territoire des pays membres pour 2005.

ABC Luxembourg soutient une implémentation orientée processus du Nouvel accord dans la mesure où cette démarche permet, d'une part, d'appliquer de façon rigoureuse et simultanée les trois piliers sur lequel il repose et, d'autre part, de maîtriser le risque de manière efficiente.

Premier pilier : exigences minimales de fonds propres

Les banques disposent de plusieurs options pour évaluer les exigences minimales de fonds propres en fonction des risques qu'elles encourent dans l'exercice de leurs activités. En plus du risque de crédit et de marché, une place toute particulière est accordée à la mesure du risque opérationnel. Trois voies de complexité croissante mais de coûts décroissants sont disponibles : l'approche de l'indicateur unique qui applique un seul indicateur de risque opérationnel à l'ensemble des activités d'un établissement ; l'approche standardisée qui affecte plusieurs indicateurs à différents types d'activités ; et l'approche de mesure interne qui utilise des statistiques internes de pertes pour estimer les fonds propres requis. L'autorisation des approches les plus complexes est tributaire de la collecte d'un volume suffisamment conséquent de données relatives aux pertes au cours des prochains mois afin de calibrer le risque opérationnel avec précision.

ABC Luxembourg propose une approche orientée processus pour identifier, mesurer et contrôler le risque opérationnel. Cette démarche autorise la gestion par des pratiques saines du risque opérationnel puisque par la modélisation des activités, elle met en exergue les causes du risque. La structuration des activités d'une organisation par ce biais positionne l'événement susceptible d'engendrer un dysfonctionnement, une perte, un manque à gagner ou un coût supplémentaire éventuel ou effectif. Sa mesure et son contrôle s'en suivent. Le rassemblement de ces événements, par catégorie, dans des bases de données ouvre les portes à l'analyse ex post et aboutissant à la réflexion sur de nouvelles stratégies.

Il s'agit de maîtriser le risque et non de l'éradiquer. En effet, dans la banque, une grande partie du profit est tributaire de prises de risques intelligentes. Ainsi, il est souhaitable d'éviter un risque qui n'est pas compris. Par ailleurs, ce sont des individus qui mesurent et gèrent le risque et non les modèles mathématiques qui regorgent de suppositions. Le jugement avisé d'un gestionnaire de risque expérimenté sera toujours plus pertinent qu'un modèle flambant neuf. Une culture dans laquelle les discussions sur les risques se font en toute franchise aura plus de succès qu'une autre qui décourage le débat sur cette question.

Le deuxième pilier : processus de surveillance prudentielle

Le processus de surveillance prudentielle incombe aux autorités de contrôle puisqu'elles devront s'assurer que les établissements se sont dotés de processus internes sains d'évaluation des fonds propres en fonction des risques encourus. Les autorités surveillent le processus interne et, en cas de besoin, peuvent le faire amender.

Selon ABC Luxembourg, il paraît pertinent pour une banque de disposer de processus clairement documentés et disponible aux organes de contrôle aussi bien internes qu'externes. Ceci est le fruit de reporting générés automatiquement une fois que les processus d'entreprise auront été modélisés.

Le troisième pilier : la discipline de marché

La discipline de marché est renforcée grâce à une meilleure communication financière. Les établissements sont ainsi invités à diffuser des informations qualitatives et quantitatives dans quatre domaines : champ d'application, composition des fonds propres, évaluation des expositions et procédures de gestion, et adéquation des fonds propres. Ceci contribue à la promotion de la transparence, cruciale pour que les acteurs concourent au bon fonctionnement du marché.

ABC Luxembourg partage l'idée que les processus répondent aux critères de transparence. En effet, la documentation claire et précise de l'évolution d'une organisation permet à la Direction de l'organisation de vérifier si les activités sont exercées en respectant la politique et la stratégie mises en avant. Vis à vis des acteurs du marché, la transparence véhicule un professionnalisme et un sérieux concourant à la bonne image de marque et la prospérité de l'entreprise.

En somme, ABC Luxembourg souhaite accompagner les banques dans leurs efforts à implémenter le Nouvel accord, par une solution accessible dotée d'un environnement agréable et aisé à mettre à jour, visant la gestion rigoureuse des risques, notamment celle du risque opérationnel et autorise une stratégie d'optimisation.

L'implémentation d'une telle approche novatrice est le corollaire d'une politique de gestion de qualité totale transparente qui de plus octroie aux organes de contrôle, interne et externe, un regard sur la méthode de travail des membres de l'organisation.

Infos et inscriptions pour le "Risk Management Breakfast" du mercredi 27 février 2002 à l'Hôtel Hilton: par Fax au (+352) 46 92 97 ou "on line" sur http://www.abcluxembourg.com