Une tripartite à bout de souffle dans un Paperjam à plein souffle. Il paraît ce 17 décembre. (Photos: Maison Moderne Studio)

Une tripartite à bout de souffle dans un Paperjam à plein souffle. Il paraît ce 17 décembre. (Photos: Maison Moderne Studio)

«Chez Maison Moderne, on aime bien faire évoluer les magazines. Certains nous disent que les nouvelles formules se suivent trop rapidement. Nous, on considère qu’un magazine est un élément vivant qui doit être autant dans l’air du temps, pour anticiper les attentes des lecteurs.»

Cet extrait de l’édito en ouverture du nouveau Paperjam, signé par Mike Koedinger, founder et CEO de Maison Moderne, et directeur de la publication, résume l’état d’esprit. Le magazine a donc changé. Paperjam, cahier unique de 164 pages, sort ce jeudi et inaugure la saison 2016.

«Nous souhaitons vous rendre la lecture plus agréable», poursuit Mike Koedinger. «Nous avons réorganisé le contenu, fusionné les deux cahiers, digitalisé les contenus B2B (en créant les dossiers digitaux et les newsletters Coffee Break de Paperjam.lu). Nous sommes passés à 164 pages, nous allons régulièrement ajouter un supplément. Nous avons réduit le grammage du papier pour que Paperjam s’emporte mieux, mais aussi pour nous permettre de réduire de façon massive l’émission de CO2 (la consommation de papier est le premier élément dans le bilan carbone d’un éditeur). Nous avons aussi choisi, à nouveau, d’accorder une place importante à la photographie.»

Celle-ci, comme l’illustration et le design graphique en général, prend sa pleine mesure dans un exceptionnel reportage d’Eric Chenal, qui a passé une longue journée dans les pas de la Grande-Duchesse Maria Teresa. Un document rare d’esthétisme et de justesse.

  

La coverstory du magazine s’attache à replacer le fameux modèle luxembourgeois, et son avatar le plus visible la tripartite, dans son contexte. Est-il à bout de souffle? Voire «cliniquement mort», comme le disent plusieurs observateurs interrogés par Paperjam?

Paperjam propose de nouvelles rubriques, comme un débat d’idées, à bâtons rompus, sur l’intégration des primo-arrivants, ou une chronique afterwork fun et décalée qui s’amuse des «places to be»…

Par ailleurs, les grandes lignes restent en place, autour des grandes rubriques Économie & Politique, Entreprises et Place financière, avec 10 sujets par rubrique. On y parle par exemple nouveau visage du Service de renseignement, e-commerce ou entreprises cotées en Bourse de Luxembourg. Le Grand Entretien reste aussi en place et est consacré pour janvier au ministre de la Justice, Félix Braz.

Lifestyle, la vie du Club, les carrières, les highlights de Paperjam.lu, c’est au fil des pages et des infos que se découvre Paperjam. L’édition de janvier 2016 sera disponible dès ce jeudi.