Le chantier qui a débuté en septembre devrait être terminé en avril. (Photo: Sofico)

Le chantier qui a débuté en septembre devrait être terminé en avril. (Photo: Sofico)

Les frontaliers belges qui empruntent la E411/A6 vont bénéficier d’un peu de répit, du moins à certains moments.

La Sofico, qui gère pour la Région wallonne les travaux entre Arlon et Sterpenich, annonce en effet que l’on pourra à nouveau circuler sur deux bandes à partir du 13 décembre vers Luxembourg. La vitesse sera cependant limitée à 90km/h. Ce qui devrait sensiblement améliorer les conditions de trafic, désastreuses depuis plusieurs mois.

Cependant, précise la Sofico, durant cette même période hivernale, «le travail se poursuivra, lorsque cela s’avère possible, en réduisant la circulation à une seule voie vers le Luxembourg en dehors des heures de pointe». Les travaux porteront sur les zones refuges et les zones techniques.

À partir du 16 décembre, il sera également à nouveau possible de circuler selon les conditions habituelles (120km/h) vers Bruxelles.

La fin en avril 2019

Mais le retour de conditions météorologiques favorables sera aussi celui de gros embarras de circulation. En effet, il faudra poser les couches de roulement sur toute la largeur de l’autoroute. Il faudra aussi faire de même en ce qui concerne les marquages au sol. Ces opérations dureront un mois. «Les conditions de circulation sont à l’étude pour assurer la meilleure mobilité pendant cette dernière phase», note la Sofico. Mais des fermetures ponctuelles des échangeurs devront avoir lieu.

L’ambition est de terminer l’ensemble du chantier en avril prochain.

Pour rappel, ce chantier qui vise notamment à créer une bande de covoiturage entre Arlon et la frontière belgo-luxembourgeoise a débuté le 25 septembre. Il s’agit aussi de rénover le revêtement de la E411, de réhabiliter les bretelles des différents échangeurs, ainsi que les parkings de Hondelange et Sterpenich. Chaque matin et chaque soir, il est source de nombreux ralentissements qui empoisonnent la vie des travailleurs frontaliers.