Euro-Composites a développé une gamme de panneaux spécifiques, notamment utilisés dans l’industrie aéronautique.  (Photo: Youtube / Euro-Composites)

Euro-Composites a développé une gamme de panneaux spécifiques, notamment utilisés dans l’industrie aéronautique.  (Photo: Youtube / Euro-Composites)

Plus de 30 ans après son implantation au Luxembourg, Euro-Composites continue d’y investir et veut, semble-t-il, s’y étendre durablement. La société vient en effet de dévoiler un investissement conséquent: 61 millions d’euros sur son site d’Echternach.

Présente au Grand-Duché depuis 1984, l’entreprise prévoit ainsi d’agrandir son site de production et d’acquérir de nouveaux équipements de pointe.

L’entreprise prévoit aussi l’embauche de 230 personnes, dont la plus grande partie le sera au Luxembourg.

Parmi les produits de l’entreprise, les panneaux dont la structure est en forme de nid d’abeille intéressent le secteur aéronautique. L’industrie, le spatial et la défense sont aussi parmi les pourvoyeurs d’activités pour Euro-Composites, qui emploie déjà quelque 800 salariés.

Le siège d’Euro-Composites au Luxembourg, rue Henri Tudor à Echternach

Le président et CEO et seul propriétaire d’Euro-Composites, Rolf Mathias Alter, indique que «le Luxembourg est pour nous l’emplacement idéal vu sa situation géographique centrale, la bonne formation et le multilinguisme de ses habitants ainsi que la collaboration efficiente avec les autorités luxembourgeoises».

«Avec ce projet, les responsables d’Euro-Composites réaffirment leur confiance à long terme envers le Luxembourg comme site industriel et contribuent ainsi au développement économique régional voire national», déclare le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie, Étienne Schneider, qui avait visité le site d’Echternach le 20 juillet dernier pour célébrer cet investissement.

 

L’annonce d’un autre investissement, dans le sud cette fois, est donc aussi attendu pour cette semaine, portant le nombre de nouveaux emplois industriels à venir dans les prochains mois à 500, selon les indications d’Étienne Schneider. Ce dernier prenait en compte non seulement ces deux annonces, mais également l'installation d'une nouvelle ligne de production de DuPont de Nemours.