La décoration des chambres rénovées se veut sobre et moderne. (Photo: DoubleTree by Hilton Hotel)

La décoration des chambres rénovées se veut sobre et moderne. (Photo: DoubleTree by Hilton Hotel)

Avec 345 chambres, le DoubleTree by Hilton Hotel est le plus grand établissement hôtelier du Luxembourg. Construit en 1985, ce 4 étoiles de 19 étages qui fut d’abord occupé par la marque Intercontinental a changé de mains en 2011. «Dans le contexte de l’après-2008, il fallait investir pour redonner un éclat aux chambres pour correspondre aux standards internationaux», se souvient Janine Kemp, directrice générale depuis 2014 étant passé par le Mercure Kikuoka, ou encore le Holiday Inn de Paris-Est.

En 2013, 235 chambres avaient été rénovées de manière «moderne, sobre et élégante». Passé le boom de la présidence luxembourgeoise de l’Union européenne en 2015, l’hôtel avait su maintenir sa clientèle dans le contexte d’un nombre assez stable de chambres dans la capitale.

«Pour rester dans la course, nous avons décidé de compléter la rénovation avec les 110 chambres restantes, un deuxième restaurant et la salle de conférence panoramique au 19e étage», poursuit la directrice générale. Un investissement de 6 millions d’euros qui apporte une plus-value évidente à l’établissement. Les chambres vont de 20 à 70m2 – ces dernières étant de véritables appartements, avec kitchenette, se louant à la semaine ou au mois. 

La salle de conférence panoramique peut accueillir 70 personnes et se prête également aux événements familiaux, comme des mariages ou des communions. «Il y a un aspect exclusif et privatif qui est très apprécié.»

Clientèle d’affaires et de loisir

«La notoriété de la marque et l’emplacement à forte proximité de la ville, mais aussi de la nature, attirent une clientèle fidèle», note Alexandra Samzun-Aflalo, director of sales and marketing. Le groupe Hilton compte en effet presque 895.000 chambres, réparties dans 109 pays.

La clientèle d’affaires, en semaine, et de loisirs, en week-end, se répartit environ à parts égales dans les résultats de l’hôtel. Le tourisme d’affaires et de congrès reste «un marché cyclique et variable sur lequel nous avons peu de pouvoir. Luxembourg est une destination Mice intéressante, mais qui ne peut pas concurrencer les destinations plus exotiques et moins chères», constate Janine Kemp, qui remarque des changements importants dans les exigences des clients. «Ils réservent par internet, arrivent à des horaires variés, recherchent la tranquillité, mais aussi l’excellence du service.»

Plus globalement, Janine Kemp observe le marché hôtelier de Luxembourg et se réjouit de voir de nouveaux projets d’envergure voir le jour: «Nous avons besoin de la concurrence, en particulier de marques internationales à la forte attractivité. Cela montre que le marché est sain et attractif et permet de tirer les prix vers le haut.»