S'il est beaucoup question de la 5G ces jours-ci, notamment du côté de Barcelone, cette technologie ne devrait pas arriver sur nos réseaux avant 2020. (Photo: Licence CC)

S'il est beaucoup question de la 5G ces jours-ci, notamment du côté de Barcelone, cette technologie ne devrait pas arriver sur nos réseaux avant 2020. (Photo: Licence CC)

À l’occasion du Mobile World Congress qui s’est ouvert lundi à Barcelone, la Société européenne des satellites (SES) a indiqué qu’elle était engagée dans le déploiement rapide des réseaux mobiles de cinquième génération, autrement dit la 5G.

Devant offrir plus de vitesse et de débit par rapport à la 4G, qui n’est pas encore totalement déployée aujourd’hui, la 5G devrait permettre l’explosion attendue de l’internet des objets et servir un large éventail d’industries dont l’automobile, les transports, la santé, l’énergie, les médias et le divertissement.

SES dit encourager activement le satellite comme élément essentiel pour un déploiement mondial, rentable et inclusif de la 5G, soulignant que «pour faire face à l’énorme croissance de la demande de données, y compris les exigences 5G, une combinaison de technologies terrestres sans fil et par satellite est nécessaire».

Pour autant, cette technologie n’est pas encore au menu des opérateurs nationaux, même si leurs équipes techniques suivent toutes, sans exception, son actuel développement.

Pas avant 2020 au Luxembourg

«Cette technologie est pour l’instant dans une phase de standardisation de normes», confie le service communication de Post Luxembourg, selon lequel de premiers réseaux pilotes devraient voir le jour d’ici 2020: «C’est à partir de ce moment là que nous allons nous préparer à déployer la 5G sur le réseau luxembourgeois.»

Ce calendrier est aussi confirmé par Orange qui dit toutefois ne pas faire une fixation sur cette technologie, même s'il reconnaît «faire des tests pour être prêt au moment voulu».

«Avec une couverture du territoire de 90% en 4G et de 66% en 4G+, nous souhaitons d’abord parvenir à du 100% d’un côté comme de l’autre», explique Thierry Iafrate, responsable de la communication et du marketing d’Orange Luxembourg, ajoutant que l'objectif suivant sera la numérisation de la voix en 4G et en 4G+, puisqu'elle est aujourd'hui encore traitée en 3G chez tous les opérateurs au Luxembourg.

«À partir de là», note encore Thierry Iafrate, «le Luxembourg, déjà gâté par le très haut débit, sera tout de même bien équipé.» «Si la 5G représente à coup sûr une évolution technologique, il n’est pas besoin à court terme de se presser pour la lancer», conclut-il.