Mesurer et être en mesure de comparer les connaissances des élèves âgés de 15 ans dans 72 pays. Voici à quoi serviront les tests de la sixième étude Pisa auxquels s’apprêtent à répondre les quelque 5.400 élèves des écoles luxembourgeoises. Des examens qui débuteront mardi et qui prendront fin le 22 mai prochain. Comme tous les trois ans, les élèves devront démontrer leur capacité à exploiter les connaissances apprises. Cette année, l’étude portera principalement sur les sciences, même si la lecture et les mathématiques seront également évalués.
Tout comme quelque 500.000 élèves à travers le monde, les adolescents des 44 écoles publiques, privées et européennes impliquées dans le projet devront participer à des examens d’une durée de 3,5 heures, se déroulant le matin. Le tout – et pour la première fois – sur ordinateur. Les élèves participant à l’étude dans les écoles publiques pourront le faire soit en allemand, soit en français. L’anglais sera proposé aux élèves des écoles internationales dont la langue d’enseignement est celle de Shakespeare. Les résultats de cette sixième étude seront publiés en décembre 2016.
Lors de la dernière étude Pisa, les performances du système éducatif luxembourgeois n’avaient pas vraiment brillé. Sous la moyenne de l’OCDE dans tous les domaines étudiés, le Luxembourg faisait également moins bien que ses voisins directs et était loin du peloton de tête. Pire, les résultats mettaient en avant l’écart entre élèves en fonction de leur milieu socio-économique et pointaient du doigt les problèmes linguistiques de l’école luxembourgeoise: plus de la moitié des élèves testés en 2012 n’avaient pas le luxembourgeois comme première langue à la maison.