Rolf Wenzel, gouverneur de la Banque de développement du Conseil de l'Europe, et Pierre Gramegna, ministre des Finances. (Photo: SIP)

Rolf Wenzel, gouverneur de la Banque de développement du Conseil de l'Europe, et Pierre Gramegna, ministre des Finances. (Photo: SIP)

Le Luxembourg ne s’occupe pas uniquement de l’accueil de réfugiés sur son territoire, mais également à l’extérieur de ses frontières.

Pour preuve, à l’heure où il accueillait cette semaine une trentaine de migrants syriens et irakiens relocalisés depuis la Grèce, le pays s’est engagé à contribuer à hauteur de 500.000 euros au Fonds pour les migrants et les réfugiés que pilote la Banque de développement du Conseil de l’Europe.

Un champ d’action à élargir

Ce fonds est utilisé pour financer diverses actions envers les réfugiés, en assistant notamment les pays d’entrée et de transit de ces personnes dans la mise en place, la modernisation ainsi que le fonctionnement de centres d’accueil et de transit.

Le ministère des Finances, qui a officiellement signé cet engagement ce jeudi à Paris, indique qu’à terme «la Banque de développement du Conseil de l’Europe examinera la possibilité d’élargir le champ de son appui aux réfugiés et aux migrants au-delà de ces mesures d’urgence», en finançant notamment des projets d’intégration de ces populations dans les pays qui les accueillent.