Le plan social signé entre la direction et l’OGBL doit concerner 42 salariés qui ont le choix entre un transfert interne, un départ en Irlande ou un licenciement. (Photo: Maison Moderne/archives)

Le plan social signé entre la direction et l’OGBL doit concerner 42 salariés qui ont le choix entre un transfert interne, un départ en Irlande ou un licenciement. (Photo: Maison Moderne/archives)

Un peu plus d’un an après le plan social qui avait abouti au départ de 15 personnes du site de Bascharage, le groupe américain qui employait au 1er janvier 2017 quelque 570 personnes a fait part au personnel de son intention de «restructurer sa structure d’entreprise au niveau mondial». Par conséquent, les deux structures existantes au Luxembourg feront l’objet d’une refonte.

Si les salariés de Delphi Automotive Systems Luxembourg seront tous basculés dans une nouvelle société, baptisée Delphi Technologies, ceux de Delphi International Operations Luxembourg devront s’orienter vers Aptiv, société qui quittera le Luxembourg pour l’Irlande. Selon l’OGBL, seul syndicat représenté sur le site de Bascharage, 42 emplois sont concernés par le plan social signé avec la direction.

Diverses mesures sociales et financières d’accompagnement.

OGBL

«Trois options s’offrent aux salariés concernés: soit ils ont eu une proposition de poste à Dublin, qu’ils sont libres d’accepter ou de refuser, soit ils seront transférés vers Delphi Technologies, soit ils sont licenciés et bénéficieront alors du plan social», indique Michelle Cloos, secrétaire centrale de l’OGBL.

Selon les conditions signées entre direction et syndicat, les salariés qui n’auraient pas la possibilité de rester au sein du groupe doivent bénéficier «de diverses mesures sociales et financières d’accompagnement», selon le communiqué publié jeudi, dont «une indemnité extralégale de base à laquelle s’ajoute une indemnité liée à l’ancienneté et à la situation familiale, un budget permettant de réaliser un ‘outplacement’ et/ou une formation ou encore, le cas échéant, une aide au déménagement».

À en croire Michelle Cloos, «une trentaine de salariés» devrait au final être concernée par ce plan social, même si l’OGBL assure «tout faire pour que ce chiffre soit le plus bas possible». La direction de Delphi, sollicitée à plusieurs reprises, n’était pas joignable ce jeudi matin. Le nouveau plan social, qui intervient après ceux enregistrés en 2009, 2010 et 2016, «a été une vraie surprise pour le personnel» et «a été décidé ailleurs qu’au Luxembourg», détaille Michelle Cloos, qui déplore «que les salariés en subissent une nouvelle fois les conséquences».