Convoquée à 13 heures 30, la « manifestation de protestation » a duré un peu plus d’une demi-heure. (Photo : LCGB)

Convoquée à 13 heures 30, la « manifestation de protestation » a duré un peu plus d’une demi-heure. (Photo : LCGB)

Le syndicat LCGB avait invité le personnel à manifester, ce lundi, contre le «projet de restructuration de la direction.»

Peu après 14 heures, tout était terminé. Mais les représentants syndicaux de Saint-Paul, éditeur du Luxemburger Wort, se disent satisfaits par la mobilisation des salariés suite à l’annonce d’un projet de restructuration. Dévoilé la semaine dernière en comité mixte, ce projet comprend notamment 74 suppressions de postes et le reclassement de 104 personnes.

Convoquée ce jour, la « manifestation de protestation » avait débuté à 13 heures 30, au 2, rue Christophe Plantin, à Luxembourg. Aux dires du LCGB, au moins 300 personnes étaient présentes.

Catalogue de revendications

Le groupe d’édition et de presse, qui s'apprête à interrompre la parution du gratuit Point 24, emploie actuellement 500 personnes environ.

« Nous avons remis notre catalogue de revendications à la direction tout de suite après la manifestation. Nous demandons notamment une convention collective unique et une politique du personnel unique pour l’ensemble des salariés, y compris pour le personnel reclassé et ‘filialisé», explique Jean-Paul Baudot, secrétaire syndical au LCGB.

La « filialisation des 104 personnes » devrait notamment concerner les commerciaux de la régie publicitaire ou encore des salariés de l’imprimerie.

Ce matin même, à 10 heures, la direction avait informé le personnel au cours d’une réunion d’information. « Nous n’avons pas eu de réponses satisfaisantes », estime Jean-Paul Baudot.