Au Luxembourg, chaque conducteur a subi en moyenne 27 heures de bouchons l’an dernier, dont 33 dans la capitale et 21 à Esch. (Photo: DR)

Au Luxembourg, chaque conducteur a subi en moyenne 27 heures de bouchons l’an dernier, dont 33 dans la capitale et 21 à Esch. (Photo: DR)

Inrix, qui compte parmi les principaux fournisseurs mondiaux d’informations trafic, vient de dévoiler les résultats de son étude 2016 consacrée aux pays et aux villes les plus embouteillés au monde.

Sur la base d’une nouvelle méthodologie, cette étude a été étendue à 1.064 villes dans 38 pays, ce qui en fait la plus grande étude jamais réalisée sur les embouteillages.

En Europe, l’analyse s’est portée sur un nombre de 628 villes réparties dans 23 pays.

Alors que Los Angeles est la ville la plus congestionnée au monde – un automobiliste y a passé en moyenne 104 heures dans les bouchons l’an dernier –, Moscou est quant à elle la ville où il est le plus difficile de circuler au niveau européen avec une moyenne de 91 heures, devant Londres (73 heures) et Paris (65 heures).

Le Grand-Duché à la 9e place

La Russie, sur base de 102 villes analysées, est d’ailleurs le pays d’Europe où il est le plus difficile de circuler – avec une moyenne de 41 heures passées dans les bouchons par automobiliste –, devant la Turquie (33 heures), le Royaume-Uni (31), l’Allemagne (29) et la Slovaquie (28).

Le Luxembourg pointe pour sa part en 9e place de ce classement européen avec une moyenne nationale de 27 heures passées par conducteur dans les embouteillages l’an dernier, devant la France (13e avec 22 heures) et la Belgique (14e avec 21 heures).

Au classement des villes, la capitale luxembourgeoise – avec une moyenne de 33,1 heures – est la 75e ville la plus embouteillée d’Europe et la 134e au monde.

Avec 21 heures passées en moyenne par automobiliste dans les bouchons l’an dernier, Esch-sur-Alzette arrive quant à elle au 213e rang européen et au 350e rang mondial de ce classement, tout ce qu’il y a de plus relatif.